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Accord pour un plan de paix à Gaza : vers la fin de la guerre et la libération des otages

Charles Bouchain . 1 min

Après deux ans de conflit, Israël et le Hamas devraient conclure un accord de paix initié par Donald Trump, incluant un cessez-le-feu et un échange d’otages israéliens contre des prisonniers palestiniens. L’annonce a provoqué une immense joie en Israël, même si le nombre d'otages encore en vie serait faible.

La fin d'une interminable attente. Après deux ans de conflits, Israël et le Hamas devraient conclure un accord sur la première phase du plan de Donald Trump pour la paix à Gaza. Ce volet initial prévoit notamment un cessez-le-feu et un échange de prisonniers palestiniens contre les otages israéliens. Une vingtaine seraient encore en vie.

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L'annonce de la libération des otages a déclenché une explosion de joie en Israël. Dès l'annonce dans la nuit d'un accord sur la libération des otages, les Israéliens se sont réunis sur l'emblématique place des otages à Tel Aviv. Certains fondent en larmes, d'autres dansent et chantent. Au côté des drapeaux israéliens sur la place des otages, un autre étendard a fait son apparition, celui des Etats-Unis, car l'artisan de cet accord, c'est Donald Trump.

Le président américain a même tenu à annoncer la nouvelle par téléphone à des familles d'otages réunies à Washington : "Les otages vont revenir, ils vont tous revenir lundi". "Merci beaucoup, que les artisans de la paix soient bénis, que Dieu vous bénisse Monsieur le Président, que Dieu bénisse l'Amérique", lui ont répondu en choeur ces familles.

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Un accord pas encore officiel

Du soulagement également pour Ruth Amiel, la grande tante d'Elkana Bobot, otage aux mains du Hamas depuis l'attaque du 7 octobre, c'est une nouvelle qu'elle espérait depuis très longtemps. "J'ai le cœur qui saute de joie. Je crois que vous vous rendez compte que la voix, elle n'est plus la même. Quand on était angoissé, dans l'incertitude. Et là, c'est différent, on est heureux. C'est super, c'est une bonne nouvelle".

Alors, l'accord n'est pas encore formellement signé. Israël a déclaré qu'il n'entrerait en vigueur qu'après l'approbation du gouvernement, un acte attendu d'ici la fin de ce 9 octobre.