«À tout moment, on peut venir les chercher» : les exilés iraniens en France inquiets pour leurs familles restées au pays
Malgré l'accord de cessez-le-feu entre l'Iran et Israël, les exilés iraniens en France n'en demeurent pas moins inquiets pour leurs proches restés au pays. Ces derniers pourraient être victimes des représailles du régime des Mollahs, en quête d'emprise sur la population.
Quelques heures après le décret du cessez-le-feu entre l'Iran et Israël, la population iranienne craint désormais des représailles de la part du régime des Mollahs, qui selon certains, cherche des boucs émissaires.
"Des sanguinaires, des nazis"
"Avant le cessez-le-feu, on pensait que le régime allait tomber mais c’est terminé tout ça", déplore un exilé, installé en France depuis une quarantaine d'années, et pour qui l'arrêt du conflit est la pire des choses qui pouvaient arriver.
"Le régime islamique d’Iran, quand il subit un revers, à l’étranger, à l’intérieur du pays, il se venge sur la population", explique ce dernier, qui redoute "un bain de sang" comme d'autres dans son cas, inquiets pour leurs familles restées au pays. "Ce sont des sanguinaires, des nazis qui sont au pouvoir… Ils vont, de plus en plus, exécuter les condamnés à mort pour faire davantage peur", et ce afin d’avoir une emprise sur la population, poursuit-il
Une partie de la famille de cet iranien, dont il avoue avoir très peu de nouvelles, est restée à Téhéran. "Ils ont peur de parler parce qu’ils disent que tout est écouté et à tout moment, on peut venir les chercher", conclut-il, en espérant toutefois que les gens trouvent la force de descendre massivement dans la rue pour faire tomber ce régime. Et l’occasion semble unique, selon lui, Israël ayant affaibli les organes de répression des Mollahs.