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Nigéria : les lycéennes enlevées sont localisées

Benoist Pasteau avec AFP - Mis à jour le . 1 min
200 lycéennes ont été enlevées mi-avril par Boko Haram.
200 lycéennes ont été enlevées mi-avril par Boko Haram. © CAPTURE ECRAN

"Nous savons où sont les jeunes filles enlevées", a annoncé lundi le chef d'état-major de l'armée nigériane.

Les 200 lycéennes enlevées depuis plus d'un mois au Nigéria par Boko Haram auraient été localisées par l'armée nigériane. C'est en tout cas ce qu'affirme celle-ci, lundi, excluant au passage d'utiliser la force pour les sauver.

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"Nous ne pouvons pas vous le dire". "La bonne nouvelle pour les parents des filles est que nous savons où elles sont, mais nous ne pouvons pas vous le dire", a déclaré Alex Badeh, le chef d'état-major de l'armée nigériane. "Mais, là où elles sont détenues, pouvons-nous y aller par la force ? Nous ne pouvons tuer nos filles en essayant de les récupérer", a-t-il ajouté, assurant : "nous travaillons. Nous allons ramener les [jeunes] filles". Ces 223 jeunes filles ont été enlevées le 14 avril dernier dans le village de Chibok, dans le nord-est du Nigeria, par la secte islamique Boko Haram .

Le gouvernement et l'armée critiqués. Ce rapt a causé une immense émotion et une mobilisation internationale pour les retrouver. Le chef d'état-major de l'armée a fait ces déclarations après s'être adressé à des manifestants qui ont encore défilé lundi à Abuja, pour maintenir la pression sur le gouvernement. Car le président, Goodluck Jonathan, ainsi que l'armée, ont été critiqués dans ce dossier, notamment pour leur manque de réactivité.

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Un plan de "guerre". Récemment, Goodluck Jonathan a exclu tout échange de prisonniers pour récupérer les jeunes filles. Le Nigeria a finalement accepté une aide occidentale pour les recherches et plusieurs pays, dont la France et les Etats-Unis, ont envoyé des experts sur place. Au Tchad, quelque 80 militaires américains ont ainsi été envoyés pour mener des "opérations de renseignement, de surveillance et des vols de reconnaissance". Réunis à Paris le 17 mai, le Nigeria et ses voisins ont aussi adopté un plan de "guerre" contre Boko Haram, qualifié de "secte terroriste" et de "menace majeure" pour la région.

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