Haute-Marne : une marche blanche en hommage à Mélanie, surveillante poignardée par un collégien
Au collège Françoise Dolto de Nogent, la douleur est encore vive après le drame qui a coûté la vie à Mélanie, une surveillante poignardée par un élève. Ce vendredi soir, une marche blanche est organisée pour lui rendre hommage, rassemblant parents, collègues et habitants sous le choc.
Au collège Françoise Dolto, à Nogent, en Haute-Marne, les cours peinent à reprendre normalement après le terrible drame survenu il y a trois jours. Quentin G., un collégien de 14 ans, a poignardé à mort Mélanie G., surveillante dévouée de l’établissement. Depuis, un profond choc traverse toute la communauté scolaire et la ville. Devant le collège, les bouquets de fleurs s’accumulent en mémoire de cette femme douce et à l’écoute, très appréciée des élèves et de leurs familles. Le décès de Mélanie, maman d’un garçon de 4 ans et entourée d’une grande famille, laisse un vide immense.
Ce vendredi à 18 heures, une marche blanche sera organisée pour lui rendre un nouvel hommage. De nombreux habitants, parents d’élèves, enseignants et habitants des environs prévoient d’y participer. Danielle, maman de deux enfants scolarisés à Françoise Dolto, témoigne avec émotion. "Je vais tout faire pour y aller. Parce que c'est important d'être là pour que la famille soit soutenue et qu'ils voient que c'était une surveillante qui était géniale. Elle était très à l'écoute, très douce. Et puis mes filles l'aimaient beaucoup", a-t-elle déclaré à notre micro.
"Je me dois d'y être parce que c'est toute l'Éducation nationale malheureusement qui est touchée"
Floriane, une enseignante d’une autre école proche, confie, elle aussi, son émotion et la nécessité d’être présente : "Je me dois d'y être parce que c'est toute l'Éducation nationale malheureusement qui est touchée et je vais faire en sorte d'avoir l'accord de mon directeur parce que nous sommes tous touchés et nous sommes tous concernés", souligne-t-elle.
Une autre maman d'élève, stupéfaite par ce drame en pleine campagne, sera également présente. "Pour la mémoire de Mélanie et puis il faut que ça s'arrête en fait. À un moment donné, il faut vraiment que ça s'arrête"confie la mère de famille. Pendant ce temps, au collège, les élèves participent à des jeux et échanges organisés par l’équipe éducative, tandis qu’une cellule psychologique reste disponible pour ceux qui en ont besoin. Cette mobilisation collective souligne le besoin de soutien et de solidarité face à cette violence inacceptable.