Vendée : deux réserves d'eau pour l'agriculture vandalisées près de la Roche-sur-Yon

Deux réserves d'eau pour l'agriculture ont été endommagées volontairement en Vendée (Illustration).
Deux réserves d'eau pour l'agriculture ont été endommagées volontairement en Vendée (Illustration). © Nicolas Guyonnet / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP
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avec AFP
Le syndicat mixte Vendée-Sèvres-Autizes (SMVSA) a dénoncé mercredi le fait que deux réserves d'eau pour l'agriculture ont été endommagées volontairement, sans perte d'eau. Ces deux réserves ont fait l'objet "d'actes de malveillance", accuse le syndicat mixte dans un communiqué en annonçant sa volonté de porter plainte.

Deux réserves d'eau pour l'agriculture ont été endommagées volontairement, sans perte d'eau, en Vendée dans la nuit de lundi à mardi, a dénoncé mercredi le syndicat mixte Vendée-Sèvres-Autizes (SMVSA), collectivité propriétaire des installations. Ces deux réserves, situées sur les communes de Pouillé et Nalliers, au sud-est de la Roche-sur-Yon, ont fait l'objet "d'actes de malveillance", accuse le syndicat mixte dans un communiqué en annonçant sa volonté de porter plainte.

Des bâches entourant des retenues ont été coupées

Interrogé par l'AFP, le syndicat a précisé qu'il n'y avait "pas de perte d'eau" mais que des bâches entourant les retenues "avaient été coupées". "Les dégâts occasionnés sont actuellement en cours d'estimation mais il est évident que l'unité de mesure sera le million d'euros", poursuit le communiqué. De leur côté, dans un communiqué, les ministres de l'Agriculture Marc Fesneau et de la Transition écologique Christophe Béchu ont condamné "avec fermeté ces faits de vandalisme".

"Au-delà des suites judiciaires qui seront réservées, ces dégradations sont inacceptables dans une période de sécheresse historique qui touche l'ensemble du territoire métropolitain", ont souligné les ministres, dénonçant "ces agissements irresponsables". Les ministres font également savoir que, dès mardi soir, "la surveillance a été renforcée autour des autres réserves du secteur". Le SMVSA demande "la fermeté de la justice" face à des actes qui "ne sont pas signés".

En mai dernier, cinq "bassines", des retenues d'eau similaires qui font l'objet de nombreuses manifestations en Charente-Maritime et dans les Deux-Sèvres, ont été interdites par la justice administrative en appel à Bordeaux en raison d'études d'impact insuffisantes.