Publicité
Publicité

Une panne d'escalator a-t-elle causé la mort d'un homme à Marseille ?

C.P. avec Nathalie Chevance - Mis à jour le . 1 min

Après le décès d'un homme en haut des marches du métro Saint-Charles, le 26 janvier à Marseille, la Régie des Transports Marseillais est visée par une plainte pour "homicide involontaire".

Un problème récurrent. Pour certains, ce drame était prévisible . A Marseille, un homme de 73 ans a succombé à une crise cardiaque après avoir emprunté un escalator en panne dans le métro. Ce problème est récurrent dans les transports marseillais, notamment à proximité de l’hôpital de la Timone.

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

Une plainte a été déposée. La famille de la victime a décidé de porter plainte contre la Régie des Transports Marseillais, la RTM car cet homme de 73 ans était en bonne santé. Il s’apprêtait à prendre le TGV pour Paris avec son épouse. Le couple rejoint donc la gare Saint-Charles en métro. Ils transportent une valise et un sac mais en descendant de la rame, c’est la mauvaise surprise pour eux : le grand escalator qui permet d’accéder aux trains ne fonctionne pas. Le couple n’a donc pas le choix, il doit monter à pied pour ne pas rater leur TGV. 130 marches d’escalier les attendent.

"Il est tombé d'un coup". "Ils sont montés et une fois arrivés tout en haut, mon père a fait un malaise cardiaque. Il est tombé d’un coup. Ma mère a fondu en larmes. Elle a hurlé 'sauvez le, faites quelque chose !', mais rien n’a pu le ramener à la vie", a raconté très émue à Europe 1, Sabrina, la fille de la victime. "Je voudrais que la lumière soit faite pour toutes les familles qui ont subi les mêmes choses ou à qui cela risque d'arriver. Ce qui me scandalise c’est que nous sommes tous utilisateurs des transports en commun et ce sont les escalators qui ont tué mon père", s'est-elle indignée.

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

La RTM se défend. Il n’y avait aucun ascenseur ni aucun dispositif de substitution en cas de panne. La famille estime donc que la RTM a failli à ses obligations de service public. De son côté, la régie des transports rétorque que, ce jour-là, l’escalator s'était bloqué à la suite d’un acte de malveillance qui venait de se produire et qu’il était donc impossible d’anticiper pour prévenir les usagers.