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Une joggeuse entre la vie et la mort après avoir été poignardée à la gorge à Vergèze, l'agresseur en fuite

Nina Pavan - Mis à jour le . 1 min

Une terrible agression a eu lieu à Vergèze, près de Nîmes, samedi 11 janvier en fin de matinée : une joggeuse a été poignardée à la gorge et dans le dos lors de sa course, la conduisant entre la vie et la mort. Son agresseur est pour l'heure en fuite et son identité ainsi que son motif demeurent inconnus.

La femme, âgée de 44 ans, a été sauvagement attaquée durant son jogging, et son pronostic vital est désormais engagé. Habitante de Vergèze, ville proche de Nîmes, la victime est une mère de famille désormais entre la vie et la mort au CHU de Nîmes. Selon les dernières informations, la victime a été poignardée à plusieurs reprises.

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Le suspect toujours en fuite

Son identité n'a pour l'heure pas été communiquée. 70 gendarmes, un hélicoptère, plusieurs drones et une équipe cynophile ont ratissé la zone toute la nuit pour tenter de le retrouver. On ne sait pour l'instant rien de l'agresseur, selon la procureure de la République de Nîmes, Cécile Gensac.

"J'ai ouvert une enquête en flagrance du chef de tentative d'homicide volontaire. Cette enquête est menée par des gendarmes du groupement de gendarmerie du Gard et la section de recherche de Nîmes pour essayer de retrouver une personne qui est présentée comme étant l'agresseur, qui serait une personne unique : un homme sur lequel on n'a pour l'instant pas d'informations à donner."

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"Ça peut arriver partout et on est très choqué de ce qu'il s'est passé"

Un appel à témoins est en cours par ailleurs pour retrouver l'agresseur de cette joggeuse. La communication est prudente. Selon le parquet de Nîmes, l'agresseur est toujours non identifié. Aucune description n'a été donnée à la population, ce qui inquiète les habitants du village : "Ça peut être dangereux, ça fait déjà deux fois dans le parc, ça craint un peu quand même". 

Selon les premiers témoignages, il s'agirait d'un homme seul. Il aurait pris la fuite à pied après avoir poignardé la joggeuse. Camille, qui court régulièrement ici, ne se sent plus en sécurité : "Ça fait peur. Maintenant, on va faire attention, et puis surtout, on va prévenir quand on part. Ça peut arriver partout et on est très choqué de ce qu'il s'est passé". 

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D'autant plus qu'une autre agression avait eu lieu dans ce parc en 2016. Une joggeuse avait été violée par un jeune déséquilibré : "J'avais investi dans un tapis de course justement suite à cette agression. Avec les années défilant, on se dit quand même qu'il vaut mieux courir dans la nature".