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Surveillante poignardée à Nogent : une cellule psychologique mise en place pour les élèves du collège où s'est déroulé le drame

Wilfried Devillers . 1 min

Au lendemain du meurtre de Mélanie G., 31 ans et surveillante dans un collège à Nogent, une cellule psychologique a été mise en place. Elle permet aux élèves de l'établissement de venir se confier sur le drame qui s'est produit, pour certains sous leurs yeux.

Deux jours après le meurtre de Mélanie, une surveillante de 31 ans, une minute de silence sera respectée ce jeudi, à midi, dans toutes les écoles de France pour lui rendre hommage.

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Et alors que les cours doivent reprendre le matin-même au collège Françoise Dolto, où s'est déroulé le drame, ces dernières heures, les portes de l'établissement étaient ouvertes pour accueillir les élèves ayant besoin d'un suivi psychologique. 

"Je me sentais vraiment brisée"

Entourée de ses parents, une adolescente, les yeux rougis par les larmes, passe les grilles du collège auxquelles sont accrochées des dizaines de roses. Elle vient se confier au psychologue.

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Un soutien nécessaire également pour Gabrielle. "Je me suis dit, ça peut être une bonne idée, comme ça, on exprime ce qu'on ressent. Ce matin, je me sentais vraiment brisée, ça me faisait un peu de mal parce que Mélanie, c'était une de mes surveillantes préférées", regrette cette élève en classe de quatrième. "Pendant les vacances, elle aurait pu profiter de sa famille. Et là, elle ne pourra profiter de personne", ajoute-t-elle.

D'autres élèves ressentent eux aussi le besoin de parler, surtout ceux qui ont été les témoins directs de l'attaque survenue mardi matin, tout juste avant le début des cours. "D'un coup, on entend Mélanie crier 'À l'aide, à l'aide, je vais mourir!' Quand on se retourne, il est en train de lui mettre un coup de couteau entre les deux épaules. Mélanie était peut-être un mètre ou deux derrière moi et quand j'ai entendu crier, j'avais juste envie de me retourner", témoigne Augustin, qui se trouvait à quelques mètres de la surveillante.

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Le garçon évoque aussi la vue du sang comme facteur l'ayant profondément marqué. Il a prévu d'aller parler au psychologue jeudi, dès son retour en classe.