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Meurtre de Thomas à Crépol : l'un des jeunes mis en examen, libéré après deux ans de détention provisoire

Jean-Luc Boujon . 1 min

L'un des jeunes mis en examen dans l'affaire du bal de Crépol a été libéré ce mardi 25 novembre, après deux ans de détention provisoire. Il s'agit de l'un des 14 mis en examen pour le meurtre de Thomas et alors que l'auteur du coup de couteau mortel n'est toujours pas identifié, la détention provisoire du jeune homme ne pouvait pas être légalement prolongée.

Alors que l'auteur du coup de couteau mortel responsable du meurtre de Thomas il y a deux ans, à Crépol dans la Drôme, n'est toujours pas identifié, l'un des suspects a été autorisé à sortir de prison. 

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Ce jeune homme de 19 ans fait parti des 14 mis en examen dans ce dossier et a pu quitter sa cellule ce mardi 25 novembre car sa détention provisoire ne pouvait plus être prolongée légalement. 

Un émoi très grand du côté des victimes de Crépol

Mineur au moment des faits, le suspect était alors âgé de 17 ans. Or, le code de procédure pénale prévoit une disposition particulière pour les mineurs en détention provisoire. Effectivement, comme l'explique Me Denis Dreyfus, avocat de plusieurs familles de victimes, "pour un mineur, la durée de la détention provisoire ne peux pas excéder une période de deux années. Une année renouvelable une fois". Or, "on arrivait à l'expiration de ce délai, ce qui fait que le juge d'instruction applique simplement la loi", poursuit l'avocat. 

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Une application normale de la loi, qui lui impose tout de même de porter un bracelet électronique durant six mois. De plus, le suspect a l'interdiction de paraître dans la Drôme, mais également dans certaines villes de Crépol, comme Valence, Grenoble ou Lyon. Des mesures prises afin que le suspect ne puisse pas rencontrer les victimes du bal de Crépol, ou leurs proches, pour qui cette sortie de prison est tout sauf anodine. 

Effectivement, comme le confirme toujours Me Drayfus : "il y a un émoi du côté des parties civiles, avec la peur de se retrouver à tel ou tel endroit face à un des mis en examen". L'avocat rappelle d'ailleurs qu'"on l'a vu au moment de la reconstitution quand il y a eu cette confrontation physique. Et là, cette confrontation face à des potentiels remis en liberté génère cette angoisse."

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À noter tout de même que si le remis en liberté venait à manquer à ses obligations, il retournerait immédiatement en prison. À ce jour, 14 personnes sont mises en examen dans ce dossier, dont les huit majeurs qui resteront en détention jusqu'à ce que le procès se tienne, sans doute début 2027.