Onze interpellations après le saccage d'un péage dans les Bouches-du-Rhône

Le péage était fermé dimanche matin à la circulation dans le sens de la sortie depuis Toulon et Marseille.
Le péage était fermé dimanche matin à la circulation dans le sens de la sortie depuis Toulon et Marseille. © Flickr Police nationale
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avec AFP , modifié à
Les personnes interpellées ont fortement dégradé le péage de la Ciotat, dans les Bouches-du-Rhône, dans la nuit de samedi à dimanche. Aucune ne faisait partie des "gilets jaunes". 

Onze personnes ont été interpellées après les fortes dégradations commises dans la nuit sur un péage de l'A50, à La Ciotat, dans les Bouches-du-Rhône, a indiqué dimanche une source policière et l'exploitant.

500 "gilets jaunes" regroupés samedi au péage. Aucune ne faisait partie des "gilets jaunes", a ajouté la source policière, selon laquelle le péage a subi des dégradations conséquentes. Neuf d'entre elles ont été placées en garde à vue à la Ciotat et deux à Marseille, a-t-elle précisé. L'échangeur a "fait l'objet au cours de la nuit dernière de saccages et d'un incendie volontaire", écrit Vinci autoroutes dans un communiqué faisant le point dimanche matin sur les "manifestations" du jour. Environ 500 "gilets jaunes" s'étaient regroupés samedi au péage de la Ciotat. 

Dix barrages filtrants dans le Var. Le péage était fermé dimanche matin à la circulation dans le sens de la sortie depuis Toulon et Marseille, précise Vinci dans son communiqué. Selon la préfecture du Var et Vinci, un autre échangeur, au Muy, dans le Var, a été également fermé à la suite de dégradations samedi soir. Ces dégradations, jets de projectiles sur les forces de l'ordre et dégradations des installations de Vinci Autoroutes, "ont conduit au placement en garde à vue d'un manifestant", a indiqué la préfecture du Var, dimanche. Dans ce département, les gilets jaunes ont poursuivi dimanche leur mouvement avec dix barrages filtrants et dix manifestations, a précisé la préfecture.

Interpellations à Antibes. Dans les Alpes-Maritimes, deux personnes ont été interpellées et placées en garde à vue au péage autoroutier d'Antibes après le caillassage des gendarmes, venus sécuriser le péage, a indiqué une source policière. "Il ne s'agit en aucun cas de gilets jaunes", a-t-elle précisé. A Béziers, dans l'Hérault, une personne a été interpellée après le caillassage des forces de l'ordre par une cinquantaine d'individus dans la nuit de samedi à dimanche.