Mort d'une résidente dans sa maison de retraite en Essonne : le meurtre "semble écarté"

Un autre résident de la maison de retraite était suspecté d'avoir joué un rôle dans la mort de l'octogénaire.
Un autre résident de la maison de retraite était suspecté d'avoir joué un rôle dans la mort de l'octogénaire. © Google Street View
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avec AFP , modifié à
L'autopsie, qui ne révèle pas de traces d'asphyxie ou de coups, a permis d'écarter l'hypothèse du meurtre privilégiée par les gendarmes chargés de l'enquête.

L'autopsie du corps de la résidente de 87 ans retrouvée morte mardi matin dans sa maison de retraite a permis d'écarter "en l'état" l'hypothèse du meurtre, dont était soupçonné un autre résident, a appris l'AFP mercredi de source judiciaire. 

Un état de santé "très préoccupant"

"L'autopsie ne montre pas de traces d'asphyxie ni de coups. Elle montre un état de santé au niveau du cœur, des artères et des reins très préoccupant", a indiqué cette source. "La cause de la mort pourrait être naturelle, la piste criminelle semble en l'état écartée", a-t-elle aussi déclaré, précisant que l'enquête se poursuivait pour déterminer les circonstances entourant la mort de cette dame.

Lundi soir vers 23 heures, une aide-soignante de cette maison de retraite du groupe Korian à Maisse, dans l'Essonne, s'était rendue dans la chambre de la vieille dame après avoir entendu des cris. Elle voit alors un autre résident, également âgé de 87 ans, sortir de la chambre, un coussin à la main, selon une source proche du dossier. L'aide-soignante a dit s'être "tout de suite occupée de la dame", qui suffoquait dans son lit, explique encore cette source. La vieille dame a été découverte morte le lendemain matin.

Les deux suspects relâchés 

Le vieil homme, retourné dans sa chambre, était lui "hagard", selon une autre source. Il a ensuite été interpellé par les gendarmes, chargés de l'enquête. L'octogénaire, qui souffre de sénilité, avait été placé en garde à vue, puis libéré, son état ayant été jugé "incompatible" avec la garde à vue. Les enquêteurs devraient à nouveau tenter de l'entendre. L'aide-soignante, également placée en garde à vue, pour non-assistance à personne en danger, avait elle aussi été relâchée mardi soir, et pourrait aussi être à nouveau entendue.