Morbihan : la sous-préfecture de Pontivy visée dimanche par un incendie d'origine criminelle

Le feu a été rapidement circonscrit. (photo d'illustration)
Le feu a été rapidement circonscrit. (photo d'illustration) © PHILIPPE HUGUEN / AFP
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avec AFP , modifié à
La sous-préfecture de Pontivy a été la cible d'un incendie criminel dimanche, qui a touché les appartements du sous-préfet, sans faire de dommages sérieux ni de blessé.  

Un début d'incendie d'origine criminelle a visé dimanche soir la résidence du sous-préfet de Pontivy, dans le Morbihan, sans faire de victime, ont rapporté lundi la préfecture et la procureure de la République de Lorient. Le départ de feu a été constaté dimanche vers 19h. Une "enquête est actuellement en cours", a-t-on ajouté.

Cocktails Molotov et traces d'effraction. "Les premières constatations permettent d'affirmer la cause criminelle des faits, à raison de la présence de plusieurs cocktails Molotov dans le salon, et de traces d'effraction des portes d'entrée extérieures donnant sur l'arrière du bâtiment", a indiqué la procureure de la République de Lorient, Laureline Peyrefitte, dans un communiqué. Le parquet n'a pas confirmé de lien entre les faits et le mouvement des "gilets jaunes", dont "l'acte 11" a eu lieu samedi.

Pas de dégât majeur ni de blessé. Le feu visait les bâtiments de la sous-préfecture de Pontivy et "a été déclenché dans les appartements du sous-préfet, en l'absence de tout occupant". Selon le parquet, l'incendie a occasionné des dégâts limités car rapidement circonscrits grâce à l'alerte donnée par le sous-préfet, dès son arrivée dimanche en fin de journée, et à l'intervention rapide des pompiers sur place", a précisé Laureline Peyrefitte. Les locaux administratifs du bâtiment n'ont pas été atteints et aucune personne n'a été blessée.

La brigade des recherches de Pontivy s'est immédiatement déplacée sur les lieux. Elle a été saisie des investigations ouvertes sous la qualification criminelle de "dégradation d'un bien par un moyen dangereux pour les personnes commises en raison de la qualité de personne dépositaire de l'autorité publique utilisatrice du bien", a souligné la procureure.