INFORMATION EUROPE 1 - Un internaute en garde à vue après une fausse alerte à la bombe «pour jouer»

Sur le réseau social Twitter, un jeune homme a voulu faire une mauvaise blague à la police.
Sur le réseau social Twitter, un jeune homme a voulu faire une mauvaise blague à la police. © Xose Bouzas / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP
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William Molinié , modifié à
Sur Twitter, un jeune homme de 19 ans a diffusé un message dans lequel il annonçait avoir caché à Paris une bombe de 150kg, réclamant une rançon de cinq millions d’euros. Un message pris très au sérieux par les autorités. Grâce à son adresse IP, le jeune majeur a été placé en garde à vue. 

Il se pensait anonyme, mais il ne l'était visiblement pas. Preuve encore avec ce jeune homme qui a fait, jeudi, une mauvaise blague sur Twitter. Il est 13h46 quand le pseudonyme "Bambi", relié à un compte Twitter fort d’un millier d’abonnés, poste ce message : "Fini la blague, j’ai caché une bombe de 150kg dans le 11e arrondissement je demande une rançon de cinq millions LIQUIDE livrés à ces coordonnées […] ce soir à 23h".

Le message inquiétant se termine par des coordonnées GPS indiquant un point à l’angle des rues Henri Ranvier et Gerbier dans le 11e arrondissement de Paris.

Levée de doute et intervention policière

Selon les informations recueillies par Europe 1, ce message a été repéré grâce à un signalement sur la plateforme Pharos. Les policiers parviennent à rapidement remonter la trace de l’émetteur grâce à l’adresse IP. Identifiée, elle correspond à une personne résidant dans le Val-de-Marne. Sur place, les policiers tombent sur le fils du propriétaire, âgé de 19 ans, qui reconnait être l’auteur du message. De leur côté, les policiers du 11e arrondissement se rendent à l’adresse indiquée par le GPS. Les policiers de la BAC découvrent alors un véhicule Mercedes, immatriculé en Belgique avec une vitre arrière brisée et un gros sac de sport sur la banquette. Face à ces indices alarmants, il est alors décidé de faire déplacer le laboratoire de la préfecture de police pour réaliser une levée de doute.

Le jeune majeur a été placé en garde à vue pour dénonciation d’un crime imaginaire. Il a justifié son acte en disant que "c’était pour jouer".