Toujours aucune trace des quatre braqueurs armés qui ont vidé les coffres d'une banque mardi matin sur les Champs-Elysées. La Brigade de répression du banditisme (BRB) et l'Identité judiciaire ont passé plusieurs heures à faire des constatations dans cette agence bancaire Milleis, autrefois appelée la Barclays, un établissement destinée aux clients qui ont un minimum de 50.000 euros sur leur compte.
Une attaque hors-norme. Ce braquage, d'une durée record de trois heures, a pu être mené à bien grâce à un mode opératoire très minutieux. Les braqueurs ont fait croire que la banque était fermée, pour tranquillement la dévaliser. Vers 8h30, mardi, des hommes armés emboîtent le pas du directeur pour entrer dans l’agence. Ils neutralisent les caméras, les alarmes, puis séquestrent, ligotent un employé et son responsable, auquel ils attachent une prétendue ceinture d’explosifs.
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"Fermeture exceptionnelle". Surtout, l’un des malfaiteurs appose une feuille sur la porte d’entrée : "FERMETURE EXCEPTIONNELLE… Suite à des problèmes techniques, nous informons notre clientèle que nos locaux seront fermés au public ce mardi 22 janvier 2019 de 9h à 14h." Et voilà comment le commando a pu commettre cet interminable braquage en plein jour. Selon les informations d'Europe 1, pendant trois heures, les quatre braqueurs ont fracturé une soixantaine de coffres loués par des particuliers.
Pas de traces. Ils ont aspergé l’agence et leurs otages d’eau de javel pour masquer leurs traces. La soi-disant ceinture d’explosifs a également disparu. En revanche, les enquêteurs ont bien retrouvé un pistolet sur place. D’après les informations d'Europe 1, il s'agirait d'une arme factice. Le butin de ce braquage hors-norme reste à évaluer.