Attaque visant le maire de l'Haÿ-les-Roses : plusieurs personnes interpellées

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Plusieurs personnes, soupçonnées d'être impliquées dans l'attaque à la voiture-bélier début juillet contre le domicile du maire LR de l'Haÿ-les-Roses Vincent Jeanbrun, ont été interpellées. © Nassim GOMRI / AFP
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avec AFP / Crédit photo : Nassim GOMRI / AFP , modifié à
Dans la nuit du samedi 1er juillet au dimanche 2 juillet, une voiture-bélier avait été lancée contré le domicile de Vincent Jeanbrun, maire LR de L'Haÿ-les-Roses. L'épouse et l'un des enfants de l'élu ont été blessés en tentant de s'enfuir. Ce mercredi, une source proche de l'enquête a déclaré à l'AFP que plusieurs personnes ont été interpellées.

Plusieurs personnes, soupçonnées d'être impliquées dans l'attaque à la voiture-bélier début juillet contre le domicile du maire LR de l'Haÿ-les-Roses (Val-de-Marne) Vincent Jeanbrun, ont été interpellées mercredi, a appris l'AFP de source proche du dossier, confirmant une information de BFMTV. Dans la nuit du 1er au 2 juillet, un véhicule enflammé avait été lancé sur le pavillon du maire. Sa femme, la conseillère départementale Mélanie Nowak, était présente et s'était blessée en prenant la fuite avec ses deux jeunes enfants.

 

Enquête toujours en cours

Ces interpellations ont lieu dans le cadre de l'enquête pour "tentative d'assassinat" ouverte par le parquet de Créteil et confiée à la police judiciaire. Elle mobilise "une quarantaine d'enquêteurs dédiés", avait indiqué le parquet. En plus de la tentative d'assassinat, les chefs de l'enquête ont été élargis à l'association de malfaiteurs en vue de commettre un crime et destruction de bien par incendie en bande organisée.

Le procureur de la République de Créteil, Stéphane Hardouin, avait rapporté que la présence de plusieurs individus lors des faits était "confirmée". Cette violente attaque a provoqué une vive émotion dans le pays et les condamnations unanimes de toute la classe politique. Elle était intervenue alors que la région parisienne et de nombreuses villes de province étaient le théâtre depuis plusieurs nuits d'émeutes après la mort du jeune Nahel, tué par un policier à Nanterre le 27 juin lors d'un contrôle routier. L'enquête de la police judiciaire devra établir s'il existe un lien entre ces deux événements.