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Marion Dubreuil, édité par Pauline Rouquette , modifié à
Dans le procès du meurtre de Julie Douib par son ancien compagnon en Corse, le jury a choisi, mercredi, la peine maximum. Le meurtrier est également privé de son autorité parentale sur les deux fils du couple. "On va pouvoir vivre", réagit sur Europe 1 le père de Julie.

Le verdict est tombé mercredi : l'ancien compagnon et meurtrier de Julie Douib écope de la prison à perpétuité, assortie d'une peine de sûreté de 22 ans. Il est également privé de son autorité parentale sur les deux fils du couple, un soulagement pour le père de Julie, qui a la garde provisoire des enfants. Trentième féminicide sur les 146 dénombrés cette année-là, ce féminicide avait suscité une vive émotion en France et avait abouti à l'organisation du Grenelle des violences faites aux femmes.

"On va pouvoir avancer différemment"

"On va pouvoir me libérer de ce combat qu'on mène, ce combat juridique, car le combat contre la violence faite aux femmes, je continuerai de le mener de toute façon, c'est clair et net", réagit Lucien Douib, le père de Julie, au micro d'Europe 1. Évoquant ses petits-enfants, âgés de 11 et 13 ans et dont il a la garde provisoire, celui-ci poursuit : "On va pouvoir avancer différemment. Eux, vont pouvoir dire 'ça y est, on respire', et ils n'auront plus, tous les six mois, à demander ce qu'ils vont devenir."

"Nous aussi, on n'aura pas à chaque fois à se demander ce qu'on doit fourni, ce qu'on doit faire pour enfin être libres", ajoute Lucien Douib, qui dit vivre depuis deux ans avec une épée de Damoclès sur la tête. . On pense à Julie depuis deux ans et demi : si elle est là-haut et qu'elle nous écoute, j'espère qu'elle sera contente de nous."