Six "gilets jaunes" du village de Cantaron, dans les Alpes-Maritimes, se sont rendus mardi matin en train jusqu'au centre des finances publiques de Nice avec une brouette contenant 350 euros en pièces rouges, rapporte Nice Matin. Ils voulaient ainsi régler deux amendes pour "outrage sur agents" - de 330 euros et 600 euros - dont ils avaient écopé après l'"acte 3" de la mobilisation, grâce à des centimes collectés auprès de sympathisants du mouvement.
Ce matin, les #giletsjaunes06 se sont rendus devant le centre des finances publiques de #Nice06 afin de payer les amendes de deux #giletsjaunes pour outrage à agent. Ils sont venus en train de #Cantaron avec une brouette remplie de 350 euros de pièces rouges. pic.twitter.com/5YNBBa7W5U
— Célia Malleck (@celia_malleck) 29 janvier 2019
"On veut juste payer nos amendes". Leur initiative n'a visiblement pas été du goût de l'administration, qui n'a ouvert ses portes que vers 10h30, soit deux heures après l'horaire habituel, laissant une petite file d'usagers se former devant l'entrée de l'établissement. Les "gilets jaunes" n'avaient toujours pas été acceptés à l'intérieur en fin de matinée, les employés leur reprochant de ne pas s'être munis des documents attestant des sommes à régler. "C'est fou, on veut juste payer nos amendes et bénéficier des 20% de réduction", ont-ils confié à Nice Matin. "Si on paye dans le mois, on peut en bénéficier. C'est pour ça qu'on est là", a expliqué l'un d'eux.
Le centre des finances de #Nice06 vient d’ouvrir ses grilles pour laisser entrer les citoyens. Deux heures après. Mais les six #giletsjaunes ne sont pas acceptés avec leur brouette tant qu’ils n’auront pas le document attestant de l’amende à payer. pic.twitter.com/VqhLFpoOOT
— Célia Malleck (@celia_malleck) 29 janvier 2019