La percée de la voiture électrique sur le marché auto se traduit par un concurrence de plus en plus rude entre les constructeurs. Certains y laissent même des plumes.
La percée de la voiture électrique chamboule le marché : les constructeurs classiques sont attaqués par la concurrence d’une kyrielle de nouveaux acteurs. Demain dans quelles voitures propres roulerons nous ?
Eh bien pas dans une Dyson ça c’est sûr. Les inconditionnels de l’aspirateur sans sac ou du ventilo sans pales auraient sans doute parié sur ce génie British de l’innovation pour mettre au point une voiture électrique révolutionnaire, sans doute pas sans batterie mais au moins avec une invention dingue. C’est une voiture fantastique fanfaronnait d’ailleurs le milliardaire mais on ne saura donc jamais a quoi elle aurait pu ressembler. Il a jeté l’éponge : trop sophistiquée à construire...Et oui, une voiture ce n’est pas un aspirateur.
Et toutes ces startup qui croient en l’électrique sont elles aussi condamnées ?
Rien qu’en Chine l’eldorado de la voiture zéro émission, des centaines de petits constructeurs, des bébés Tesla, phosphorent sur la voiture de demain mais qui résistera à la casse ? Le constructeur Nio croule sous les dettes et le risque d’incendie qui plombe ses batteries n’a pas arrangé son cas. En fait, le seul cador chinois s’appelle Byton qui a fait sensation au salon de l’auto de Francfort avec sa première voiture de série. Un look futuriste, un écran tactile en mode vaisseau spatial à l’intérieur et une autonomie de près de 400 kilomètres.
Assemblée en Chine elle devrait débarquer en Europe dans deux ans au prix canon de 45.000 euros.
De quoi inquiéter Tesla ?
Oui car la firme du génial Elon Musk qui fabrique aussi des fusées continue de crouler sous des dettes astronomiques avec ces bolides glamour. Le gourou de la Silicon Valley fait le show depuis 2003 suscitant dévotion et bouleversant le marché. Mais Tesla a sans doute sous-estimé la complexité d’une chaîne de montage et d’assemblage automobile. En foot, il y a un dicton qui dit "et à la fin se sont les allemands qui gagnent", il pourra peut-être demain s’appliquer aussi à la voiture électrique, vous me voyez venir.
