Chaque jour, Axel de Tarlé fait un point sur l'économie.
Une Enquête Cofidis montre que les nouvelles technologies sauvent notre pouvoir d'achat.
En exclusivité pour Europe 1, les résultats d’une enquête Cofidis surprenante : une majorité de Français se déclare satisfait de son pouvoir d'achat ("correct mais sans plus"). 56% des Français pensent que leur pouvoir d'achat va augmenter ou rester stable dans les 12 prochains mois.
Pourquoi cet optimisme ? Absolument pas grâce aux mesures du gouvernement comme la suppression de la taxe d'habitation ou la baisse des cotisations salariales, ce qui alimente cet optimisme c'est le smartphone.
Les nouvelles technologies vous fournissent de nombreux services qui vous font faire de belles économies.
Par exemples :
Plutôt que d'acheter neuf, on achète d'occasion sur LeBonCoin et on revend ses vieux meubles. On est donc deux fois gagnant. Plutôt que de payer le train ou le taxi plein pot, on voyage avec Blablacar. Si on a besoin d'une perceuse pour bricoler ou d'une voiture pour le week-end, on l'emprunte sur les sites d'échanges collaboratifs.
Voilà comment les nouvelles technologies alimentent le pouvoir d'achat, ce n'est pas "plus d'argent" mais "moins de dépenses".
Peut-on chiffrer ces économies grâce aux nouvelles technologies ?
Cofidis avance le chiffre de 257 euros par an.
Mais ce n'est pas facile car les nouvelles technologies vous facilitent la vie et vous font gagner du temps.
Avant pour acheter un billet de train, il fallait se déplacer à la gare, faire la queue au guichet et payer avec son carnet de chèque, ça prenait la matinée. Maintenant, réserver un billet de train c’est fait en seulement une minute grâce au smartphone.
Un problème se pose toutefois pour l’Insee, on dit que la révolution Internet a peu de conséquences en terme de croissance mais la réalité, c'est que l'on n'arrive pas à mesurer son apport car il est difficilement quantifiable.
Autrefois, on avait des dictionnaires qu'il fallait acheter. Maintenant, pour une définition ou un mot en anglais, on cherche sur Internet gratuitement.
Cette économie du Net a une vraie valeur ajoutée mais elle est difficilement quantifiable car gratuite.
C'est pour cela qu'on ne retrouve pas (ou peu) sa contribution dans le calcul de la croissance ou du PIB.
À la limite, le PIB va très bien mesurer les difficultés des éditeurs de dictionnaires mais sera incapable d'intégrer le fait que ce service est gratuit maintenant sur le web.
Et pourtant, la contribution est bien réelle.