Anne-Laure Jumet, Marguerite Lefebvre et Guillaume Genton font le point sur l'actualité du jour.
- Enquête sur une cavale meurtrière. 24 heures d'une dérive sanglante dans la Drôme, titre Le Parisien-Aujourd'hui en France au sujet de ce jeune de 23 ans qui a laissé trois morts derrière lui avec l'explication notamment d'un psychiatre de l’hôpital Sainte-Anne sur ce qu'est une "bouffée délirante" génératrice de comportement agressif.
- Le recul du chômage est aussi très présent dans les médias. C'est à la Une des Echos. 31.800 demandeurs d'emplois en moins avec "le CICE et la prime à l'embauche des PME enrichissent fortement la croissance en emplois". Le chômage encore dans Le Figaro, mais aussi François Fillon qui prépare son offensive pour la présidentielle.
- Israël : 2017 année historique titre L'Opinion avec un dessin se rapportant à la résolution de l'ONU qui fera parler : on y voit Donald Trump dire à Benjamin Netanyahou, devant les colonies israéliennes : "patience bibi, je vais t'arranger ça, l'immobilier ça me connaît !!".
- Enfin les réseaux sociaux dans La Croix, "L'enfermement". Enquête sur la manière dont ils faussent le débat démocratique avec le problème des rumeurs qui deviennent des fausses informations sur lesquelles on surfe et avec lesquelles on perd un temps fou.
>> Les Unes de la presse quotidienne
Des personnes âgées privées de réveillon... 68 résidents d'une maison de retraite sont confinés jusqu'à dimanche. C'est à la Une du Républicain Lorrain. En cause, une épidémie de grippe dans un établissement de Vic sur Seille près de Nancy. Tous les résidents doivent rester dans leur chambre, privés de visite et donc de soirée du 31 décembre.
La Nouvelle République fait sa Une ce matin sur les chantiers navals de Saint Nazaire. Les paquebots STX attendent un capitaine titre le journal. C'est en effet aujourd'hui le dernier jour pour présenter une offre de reprise. Pour l'instant 3 repreneurs sérieux se sont manifestés.
Et puis, un vent de fonde dans Presse Océan,, une fronde contre les éoliennes. Elles se multiplient dans le département de la Loire Atlantique. 22 parcs sont déjà implantés, mais cela ne fait pas que des heureux. De plus en plus de riverains mécontents déposent des recours devant les tribunaux administratifs...
>> Le personnage du jour
L'histoire du jour, elle nous emmène dans la Manche où l'on trouve un distributeur automatique d'un genre particulier. On est assez loin des barres chocolatées puisque dans ce distributeur qui se trouve à Pirou près de Saint-Lô vous trouvez des huîtres, des crevettes et des des bulots : que des fruits de mer méticuleusement placés dans des compartiments réfrigérés. Le principe est le même qu'un distributeur traditionnel : vous payez et la petite case correspondante s'ouvre.
C'est la Manche Libre qui nous raconte ce matin l'histoire de ce succès. Le distributeur a été lancé il y a quelques semaines et complètement dévalisé avant Noel malgré les réapprovisionnements de Guislaine Lefeuvre qui a mis au point le projet. "Les consommateurs sont très satisfaits explique-t-elle, nous ne vendons que des produits locaux". Ici il n'y a pas d'intermédiaire, c'est de la vente directe. Et les clients peuvent faire leurs courses 24h/24 ce qui semble les ravir en cette période de fête.
>> L'économie : une étonnante diversification
Il y a parfois des diversifications qui étonnent et détonnent... Ce matin dans la presse économique, on découvre que le groupe Rothschild est aussi fromager. C'est surprenant mais je vous assure que c'est vrai. C'est à lire ce matin dans Les Echos. Le groupe Edmond de Rothschild, ce prestigieux nom de la finance, détient en effet une fromagerie à moins d'une heure de Paris : un vaste domaine de 1.600 hectares acquis à la fin du 18e siècle par les aïeux de la famille où l'on fabrique notamment du Brie de Meaux.
La compagnie fermière, c'est le nom de cette fromagerie commercialise au total neuf gammes de fromage dans la grande distribution et les épiceries de luxe. Alors revenons un peu en arrière pour comprendre pourquoi le groupe s'est diversifié dans cette activité bien loin de ses bases. Le baron Edmond de Rothschild ne retrouve plus la saveur du Brie de Meaux de son enfance, il décide donc dans les années 90 de lancer cette activité, une brie 100 % fermier. L’aventure commence là !
Il a cependant eu un coup de malchance puisque la crise de la vache folle est passée par là, à la fin des années 90. Tout le troupeau a du être abattu et c'est Benjamin de Rothschild, son fils, qui reprendra le flambeau et mettra des années à reconstituer l'activité. Et cette fromagerie écrit en ce moment un nouveau chapitre de son histoire car le groupe Edmond de Rothschild veut aussi être un acteur de "l'art de vivre". La compagnie fermière est ainsi rattachée à un pôle qui comprend les activités vin et hôtellerie du groupe et l'activité fromagerie est donc en train de monter en gamme. De nouvelles variétés de brie sont créées : aux truffes ou au poivre agrume notamment. Des produits qui sont vendu plus chers, et évidemment ça compte, car il n'est pas question pour le groupe de perdre de l'argent avec cette activité. Avec un chiffre d'affaires de près de 3 millions d'euros, la fromagerie est d'ailleurs devenue rentable.
>> Le choix TV du jour
A la TV ce soir : "J’irai dormir à Burning Man", un reportage d’Antoine de Maximy, c’est à 20h50 sur France 5. Alors qu’Antoine de Maximy a réussi l’exploit de passer des vacances à l’oeil aux quatre coins du monde en s’invitant chez les gens pendant des années, pour cette émission spéciale, l’animateur a enfin investi dans un logement : une caravane pour s’installer une semaine dans le désert du Nevada où se déroule le festival Burning Man. Mais avant cela, notre reporter tout-terrain doit trouver un vélo pour circuler sur place, et pour ce faire, comme d’habitude il va demander de l’aide aux locaux. Mais manque de bol, ce jour là, Antoine de Maximy va tomber sur l’homme le plus méfiant de tous les Etats-Unis.
Une fois arrivé à destination, Antoine de Maximy va donc découvrir ce fameux festival du "Burning Man", un festival lunaire où des dizaines de milliers d’américains se rassemblent chaque année pour créer, s’amuser et faire la fête. Un événement avec une ambiance très particulière, la preuve : dès l’entrée, les petits nouveaux ont droit à un bizutage spécial. Dans ce festival unique en son genre, on trouve absolument tout et n’importe quoi : de soucoupes volantes, des nudistes qui font la circulation, ou encore des personnes qui se déplacent en bateau sur le sable... Des personnages légers et hauts en couleurs, mais souvent très touchants, comme ce collectionneur de poupée décapitées…
De la vie, de l’amour et du rire, c’est donc au programme de ce très beau reportage d’Antoine de Maximy ce soir à 20h50 sur France 5.