"Train des primeurs" : Jean-Baptiste Djebbari annonce une nouvelle liaison en décembre

Jean-Baptiste Djebbari a annoncé la relance du "train des primeurs".
Jean-Baptiste Djebbari a annoncé la relance du "train des primeurs". © JEAN-PIERRE CLATOT / AFP
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avec AFP
Le train ne reliera plus Perpignan au marché de Rungis mais à la plateforme multimodale de Valenton. 

Le secrétaire d'État aux Transports Jean-Baptiste Djebbari a annoncé jeudi une relance en décembre du "train des primeurs" reliant Perpignan à l’Île-de-France, qui sera exploité par l'entreprise Novatrans et non plus directement par la SNCF.

Cette liaison de transport combiné ne reliera plus Perpignan au marché de Rungis mais à la plateforme multimodale de Valenton, dans le Val-de-Marne, située à quelques kilomètres, ont précisé les services de Jean-Baptiste Djebbari dans un communiqué. Cette solution "répond à la demande des chargeurs qui souhaitent aujourd'hui acheminer une part importante de leurs marchandises directement dans les grandes surfaces" plutôt qu'à Rungis, d'autant que la gare doit y être modernisée, selon le communiqué. "Dans les mois à venir, un train de transport combiné doit pouvoir directement desservir le marché de Rungis depuis Perpignan", ajoute le secrétariat d'État aux Transports.

La circulation avait été suspendue en juillet

La solution retenue combine le chargement de caisses de camions ou de camions entiers sur les wagons du train et l'utilisation des anciens wagons frigorifiques du "train des primeurs", dont la moitié ont été rénovés. Ainsi, "des types de marchandises très variés pourront être chargés au-delà des fruits et légumes", relève le secrétariat d'État, notant que "ce nouveau service ouvre la possibilité d'un retour du train chargé depuis l'Ile-de-France vers Perpignan".

Le circulation du train de fret transportant quotidiennement des primeurs de Perpignan au marché de Rungis avait été suspendue en juillet, faute de clients. Le gouvernement s'était engagé à une reprise du trafic au 1er novembre, mais les intempéries dans le Languedoc ont endommagé la voie ferrée, ce qui a retardé l'échéance, selon Jean-Baptiste Djebbari.