Société Générale rectifie le montant prévu pour solder les sanctions américaines

Les autorités américaines reprochent à la Société générale d'anciennes transactions impliquant des pays faisant l'objet de sanctions économiques de Washington.
Les autorités américaines reprochent à la Société générale d'anciennes transactions impliquant des pays faisant l'objet de sanctions économiques de Washington. © ERIC PIERMONT / AFP
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avec AFP
Le montant prévu pour régler un litige avec les autorités américaines, qui lui reprochent d'anciennes transactions impliquant des pays faisant l'objet de sanctions économiques de Washington, notamment l'Iran, s'élèvera à 1,1 milliard d'euros contre 1,2 milliard annoncé la veille. 

La banque française Société Générale a rectifié mardi le montant prévu pour régler un litige avec les autorités américaines lié à des embargos (notamment l'Iran) imposés par Washington, qui s'élèvera à 1,1 milliard d'euros contre 1,2 milliard annoncé la veille. "Au sein de la provision pour litiges s'élevant à 1,43 milliard d'euros, environ 1,1 milliard en contre-valeur euro est alloué au dossier sanctions américaines", a indiqué la banque française, qui avait d'abord annoncé lundi que ce montant s'élevait à 1,2 milliard d'euros. 

Une clôture du dossier "dans les prochaines semaines" ? Société Générale affirmait s'attendre à ce que "le montant des amendes dans le dossier sanctions américaines soit presque intégralement couvert par la provision pour risques allouée à ce dossier". Elle tablait sur une clôture du dossier "dans les prochaines semaines", la banque déclarant être entrée "dans une phase de discussions plus actives" avec les diverses autorités américaines qui enquêtent sur ses anciennes transactions litigieuses avec des pays sous embargo économique américain.

De lourdes amendes. En mai, l'administration Trump a annoncé le retrait unilatéral des Etats-Unis de cet accord et a rétabli de sévères sanctions économiques envers la République islamique et les entreprises étrangères ayant des liens avec elle, qui risquent alors de lourdes amendes.