SNCF : Guillaume Pépy a "par définition" la confiance d'Edouard Philippe

Si Guillaume Pépy n'avait plus la confiance d'Edouard Philippe, il aurait déjà été débarqué
Si Guillaume Pépy n'avait plus la confiance d'Edouard Philippe, il aurait déjà été débarqué © ERIC PIERMONT / AFP
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avec AFP , modifié à
Le Premier ministre a assuré que le patron de la SNCF avait sa confiance "par définition", malgré les divers incidents survenus sur le réseau ferré en décembre. 

Le président de la SNCF Guillaume Pépy a "par définition" la confiance d'Edouard Philippe, a déclaré mercredi le Premier ministre, malgré les incidents survenus dans les gares parisiennes en décembre.

La confiance du premier ministre. "Soit le patron d'une entreprise a ma confiance et auquel cas je le soutiens. Soit il n'a plus ma confiance et auquel cas je le change", a répondu sur France 2 Edouard Philippe, qui maintient donc sa confiance au patron du groupe ferroviaire "par définition". "S'il ne l'avait plus, il ne serait plus président de la SNCF", a-t-il affirmé en réaction aux propos de Guillaume Pépy qui déclarait vendredi que son "mandat est à la disposition du gouvernement".

Ne pas "personnaliser le sujet". Interrogé sur le fait que Guillaume Pépy et Patrick Jeantet, PDG de SNCF Réseau, sont convoqués par la ministre des Transports Elisabeth Borne le 8 janvier afin de "tirer ensemble le bilan" des derniers incidents, le Premier ministre estime qu'"on a quand même le droit de discuter avec les présidents d'entreprises publiques. Ce serait curieux de ne pas le faire", appelant à ne pas "personnaliser le sujet".

Selon lui, "nous subissons aujourd'hui un retard d'investissement considérable de la SNCF sur le réseau du transport quotidien. Pendant des années, on n'a pas investi dans les transports, dans les banlieues, y compris sur des grandes lignes traditionnelles". 

Plusieurs incidents. La SNCF a dû faire face coup sur coup en décembre à une panne géante due un "bug informatique" le 3 à Montparnasse, à une panne électrique le 11 dans cette même gare, puis à une grande pagaille "en raison d'une affluence de voyageurs bien supérieure à la capacité des trains" le 22 à Bercy, et enfin à une autre panne électrique le 26, cette fois à Saint-Lazare.