Laurent Berger attend les concertations avec le Premier ministre. 0:28
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avec AFP et Olivier Samain , modifié à
Emmanuel Macron a indiqué lundi soir sa préférence, dans le projet de refonte du système des retraites, pour un calcul des droits à la retraite lié à la durée de cotisation plutôt qu'à l'âge de départ.

Le changement de cap d'Emmanuel Macron sur les retraites a-t-il convaincu les syndicats ? Le chef de l'État a indiqué lundi soir sa préférence, dans le projet de refonte du système des retraites, pour un calcul des droits à la retraite lié à la durée de cotisation plutôt qu'à l'âge de départ. Du côté de la CFDT, son secrétaire général Laurent Berger a salué la prudence du chef de l'État, mais affirme attendre "les concertations" avec le Premier ministre "pour voir comment ça va bouger". 

"Il y a eu une annonce hier (lundi) du président de la République, il a dit que l'âge pivot était une erreur, n'était pas une bonne chose en tout cas", a-t-il lancé au sortir d'une entrevue à Matignon avec les organisations à l'initiative du "Pacte du pouvoir de vivre". "Tant mieux, on l'avait dit aussi, donc maintenant on verra", a-t-il ajouté.

"Regarder comment ça va bouger"

"On attend les concertations avec le Premier ministre la semaine prochaine, pour regarder comment ça va bouger", a ajouté Laurent Berger, sans vouloir s'étendre davantage sur le sujet. Les 5 et 6 septembre prochains, les partenaires sociaux seront reçus à Matignon, tandis qu'un processus de "concertation citoyenne" doit être lancé à l'automne.

Les syndicats ont rejeté l'hypothèse d'un âge de "taux plein" à 64 ans pour tous, y compris la CFDT qui y a vu un "point rouge".