Dans les zones vertes, les restaurants vont rouvrir dès mardi. 3:04
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Antoine Terrel
Le gouvernement a annoncé jeudi la réouverture, dès mardi, des bars et des restaurants dans les zone vertes. Au micro d'Europe 1, Alain Joyes, restaurateur à Palavas-Les-Flots, se félicite de cette décision. Mais, rappelle-t-il, "on a perdu beaucoup d'argent". 
INTERVIEW

L'annonce a soulagé de nombreux professionnels du secteur. Jeudi, en présentant la deuxième phase du déconfinement, le Premier ministre Édouard Philippe a annoncé la réouverture, dès mardi prochain, des cafés, bars et restaurants dans les départements "verts", tandis que seules les terrasses de ces établissements rouvriront dans les "zones oranges". Au micro d'Europe 1, Alain Joyes, restaurateur à Palavas-Les-Flots, dans l'Hérault, se félicite vendredi de cette nouvelle.

Pour les hôtels, "les réservations tombaient déjà pour juillet-août, donc il y avait une confiance sur le déconfinement", indique-t-il. Et jeudi soir, "dès que la barrière des 100 kilomètres est tombée, nous avons eu beaucoup de réservations pour le mois de juin." En revanche, note le restaurateur, "concernant les restaurants, c'est beaucoup plus timide". 

"Il faut être réaliste, on a perdu beaucoup d'argent"

"Le syndicat hôtelier nous avait informé des demandes qu'il avait fait pour nous assurer un minimum de rentabilité, puis on a eu la très bonne surprise de voir que le gouvernement avait accepté toutes ses mesures", dit encore Alain Joyes. Mais, précise-t-il, "il faut être réaliste, on a perdu beaucoup d'argent". 

"On va peut-être pouvoir équilibrer sur la saison", espère l'invité d'Europe 1, ajoutant que la mairie de Palavas-Les-Flots a accordé aux restaurants des terrasses un peu plus grandes que d'habitude. En revanche, les strictes règles sanitaires impacteront forcément la fréquentation de son restaurant, prévient Alain Joyes. "La règle de la séparation d'un mètre entre les tables va en général couper de 50% la possibilité de fréquentation des établissements." Mais, malgré cela, "je pense qu'il y aura du monde", conclut-il.