PSA : la "prime d'intéressement renforcée" pour les salariés

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Carlos Tavares (à droite), le président du directoire de la marque PSA Peugeot Citroën. © ERIC FEFERBERG / AFP
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avec AFP , modifié à
BONNE NOUVELLE - Le président du directoire de PSA, Carlos Tavares, a annoncé "une prime d'intéressement renforcée" pour les salariés. 

Bénéficiaire pour la première fois depuis 2010, PSA Peugeot Citroën va verser à ses salariés une prime de 2.000 euros en moyenne au titre de l'exercice 2015. C'est le président du directoire Carlos Tavares qui a annoncé mercredi cette bonne nouvelle pour les salariés.

1,2 milliard d'euros de bénéfices en 2015. Cette "prime d'intéressement renforcée" a été décidée alors que le constructeur français a dégagé un bénéfice de 1,2 milliard d'euros et atteint en avance tous les objectifs de son plan de réduction des coûts lancé il y a deux ans alors que le groupe était au bord du dépôt de bilan, a souligné M. Tavares à l'antenne de RTL. Après une perte de 555 millions d'euros en 2014, le premier groupe automobile français a réalisé en 2015 un résultat net de 1,2 milliard d'euros.

"La traduction immédiate des très bons résultats". Il s'agit d'un "résultat tout à fait étonnant pour certains, mais qui est la traduction du travail de nos collaborateurs, que je salue et que je félicite", a déclaré le dirigeant d'entreprise. "Nous avons le plaisir d'annoncer aujourd'hui que nous allons verser à nos salariés en France une prime d'intéressement renforcée qui sera en moyenne d'une valeur de 2.000 euros par salarié, et qui est évidemment la traduction immédiate des très bons résultats que collectivement nous avons obtenus", a-t-il ajouté.

PSA, avec ses marques Peugeot, Citroën et DS, est le premier groupe automobile français en termes d'unités produites: 2,97 millions l'année dernière. Renault, dont Dacia, en a produit 2,8 millions. Mais le groupe, acculé par la crise de l'automobile européenne en 2008-2013, s'était retrouvé début 2014 au bord du dépôt de bilan et n'avait dû son salut qu'à l'intervention de l'Etat français et de la société automobile chinoise Dongfeng, tous deux entrés au capital à hauteur de 14%.