Publicité
Publicité

Prix des carburants en baisse : une tendance partie pour durer ?

Geoffrey Branger, édité par Solène Leroux - Mis à jour le . 1 min

Les prix des carburants poursuivent leur baisse. C'est une répercussion des cours du pétrole, ils ont perdu 20% en deux mois et demi, après la flambée due à la guerre en Ukraine en février dernier. Difficile de savoir si la tendance va continuer, selon Francis Perrin, spécialiste de l'énergie et chercheur à l'Iris.

Le passage à la pompe à essence est de moins en moins douloureux. Depuis plusieurs jours, les prix du carburant poursuivent leur baisse : 1,79 euro le litre de gazole en moyenne, un 1,77 euro pour le sans plomb 95. C'est une répercussion des cours du pétrole, ils ont perdu 20% en deux mois et demi, après la flambée due à la guerre en Ukraine en février dernier. Pour Francis Perrin, chercheur à l'Iris, il est toutefois difficile de savoir si la tendance va continuer, le contexte international étant incertain. "Pourquoi est-ce que les prix du pétrole brut baissent alors que la guerre en Ukraine est malheureusement loin d'être terminée ?", demande-t-il.

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

"C'est parce que sur les marchés, on pense qu'on pourrait aller vers un recul de l'activité économique", explique le spécialiste des hydrocarbures. "Cela voudrait dire forcément que le monde, à ce moment-là, consommerait moins de pétrole et que les prix du pétrole baisseraient."

Vers une stabilité des prix ?

D'après le chercheur, "les mesures prises en France", notamment la "ristourne sur les prix des carburants" viennent "s'ajouter à l'évolution des prix du pétrole brut".

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

"Est-ce qu'on va se stabiliser à 100 dollars ? Redescendre, remonter ? Personne ne le sait", poursuit Francis Perrin. Il y a "plutôt une probabilité plus grande de stabilité des prix des carburants ou une légère baisse", selon lui. "Mais il ne faut certainement pas exclure une remontée due à la guerre en Ukraine et à ses impacts pétroliers et énergétiques", conclut-il.