C'est une première depuis son arrivée au pouvoir. Emmanuel Macron va recevoir mardi matin, à l'Elysée, les huit principaux leader syndicaux et patronaux pour évoquer la suite de l'agenda social du gouvernement, mais aussi renouer un dialogue social que la mobilisation contre la réforme du rail a pu mettre à mal.
Restés sur la touche. Le nouveau leader de Force Ouvrière Pascal Pavageau espère notamment qu'il y a aura un avant et un après en terme de méthode, car depuis le début du quinquennat, les partenaires sociaux et notamment les syndicats, se sentent peu considérés par Emmanuel Macron. Non prévue dans le programme présidentiel, la réforme de la SNCF a laissé des traces. Et sur d'autres réformes, annoncées celles-là, comme la formation professionnelle ou l'apprentissage, les syndicats et le patronats ne se sont pas sentis non plus très associés.
LIRE AUSSI >>> Macron veut un "nouveau contrat social" : "On ne dirige pas un pays comme une entreprise", lui répond Pavageau
Faire preuve d'écoute. Dans l'espoir de pouvoir peser davantage sur les réformes, les principaux leaders syndicaux et patronaux se sont retrouvés le 11 juillet afin d'arrêter un plan d'action pour la rentrée. Du côté de Elysée, on assure avoir déjà entendu leur mécontentement. Le chef de l'Etat sera à l'écoute des sujets que les partenaires sociaux souhaitent aborder, explique ainsi son entourage.
Un nouveau départ. Mais Emmanuel Macron va aussi détailler sa feuille de route, lui qui souhaite établir un nouveau "contrat social". Parmi les sujets prioritaires : l'assurance chômage, le plan pauvreté ou encore la santé au travail. Bref, deux heures de réunion pour fixer le cap et tenter de repartir du bon pied en septembre.