Les résidences secondaires sont surtaxées jusqu'à 60% dans certaines villes. 1:30
  • Copié
, modifié à
Nice, Paris et Anglet, puis, plus récemment, Lyon et Bordeaux, de plus en plus d'agglomérations décident d'instaurer une taxe spéciale sur les résidences secondaires. Le principal objectif de cette mesure est de remettre les biens sur un marché immobilier très tendu, mais aussi de retrouver une vie de village dans les petites communes.

Si vous êtes propriétaire d'une résidence secondaire , attention, la facture risque d’être de plus en plus salée. Nice, Paris et Anglet, certaines villes choisissent d'augmenter la taxe d'habitation des résidences secondaires : une majoration qui peut atteindre 60%. La loi l'autorise pour les communes où le marché de l'immobilier est tendu.

À Lyon comme à Bordeaux, la municipalité a voté il y a quelques jours une augmentation de la taxe d'habitation des résidences secondaires. L'objectif : convaincre les propriétaires de remettre leur bien sur le marché. Dans la capitale des Gaules, il y a environ 15.000 résidences secondaires, selon Audrey Henocque, adjointe au maire de Lyon. "L'espoir, c'est qu'un certain nombre de résidences secondaires puisse repasser en résidence principale. Pour nous, un logement, c’est avant tout le lieu où habite une famille ou une personne à temps plein", détaille-t-elle.

Grâce à cette hausse la municipalité devrait empocher 3,3 millions d'euros de plus par an.

Un effort pour conserver "une vie de village"

À Saint-Julien-de-Chedon dans le Loire et Cher, une petite commune de 750 habitants, le maire Michel Leplard espère libérer des logements et faire venir des familles, essentielles à la vie du village. "Ça nous permet d’essayer de sauvegarder notre école", explique Michel Leplard. "On a voulu ramener cette équité fiscale pour que tout le monde fasse un effort et que la commune puisse continuer à bien vivre", poursuit-il. 

Certains maires se mobilisent aussi pour la création d'un nouvelle taxe : un impôt appliqué aux logements vacants.