Le président de Volkswagen France entendu le 9 février à l'Assemblée

Véhicule de marque Volkswagen (1280x640) PHILIPPE HUGUEN / AFP
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avec AFP , modifié à
Le président du directoire de Volkswagen France ne s'était pas rendu à une première audition prévue le 27 janvier. 

Le patron en France du groupe Volkswagen, touché par le scandale des moteurs truqués, sera finalement entendu à l'Assemblée nationale le 9 février, a indiqué mardi la rapporteure d'une mission parlementaire.

Rendez-vous raté le 27 janvier.Jacques Rivoal, président du directoire de Volkswagen France, ne s'était pas rendu le 27 janvier à l'Assemblée où il était invité à répondre aux questions de la "Mission d'information de la conférence des Présidents sur l'offre automobile française dans une approche industrielle, énergétique et fiscale". La présidente et la rapporteure de la mission, respectivement Sophie Rohfritsch (Les Républicains, Bas-Rhin) et Delphine Batho (PS, Deux-Sèvres) avaient alors dit déplorer cette décision et évoqué la possibilité de réclamer au président de l'Assemblée des prérogatives "de contrôle sur pièces et sur place".

Mardi matin, Delphine Batho a indiqué que l'audition de Jacques Rivoal aurait "lieu le mardi 9 février à 16h30", après confirmation de Volkswagen France. Sur son compte Twitter, Jacques Rivoal avait affirmé la semaine dernière que le "malentendu sur (l')objet de mon intervention (avait été) levé", que sa "volonté de transparence (était) confirmée" et que l'"invitation (était) acceptée".

946.000 véhicules concernés en France. Volkswagen a avoué fin septembre avoir installé sur le moteur diesel de 11 millions de véhicules dans le monde un logiciel capable de fausser les résultats des tests antipollution. Des automobiles de marque VW, Audi, Seat et Skoda sont concernées, ainsi que des véhicules utilitaires, pour un total de 946.000 véhicules dans l'Hexagone. Jacques Rivoal avait promis en décembre que son entreprise commencerait à les rappeler début février.