Le plan de relance qui va être présenté ce jeudi par le gouvernement satisfait-il les entreprises ? Oui, à entendre Antoine Frérot. Invité de la matinale d'Europe 1, le Président-directeur général de Veolia est revenu sur les grandes lignes du plan du gouvernement. Il estime qu'il comporte "un volet solidaire" pour les entreprises "qui n'ont pas travaillé pendant le confinement ou qui ont travaillé à capacité réduite depuis" tout en répondant à l'urgence de la transition écologique. "Il y a un autre objectif : relever ce que j’appelle le 'défi du siècle', et le volet écologique me paraît important", affirme Antoine Frérot.
"Il ne faut pas que les entreprises aient peur"
Interrogé sur la crainte de nombreux grands patrons sur la création de nouvelles normes qui pourraient être contraignantes, Antoine Frérot veut rassurer : "Il ne faut pas que les entreprises aient peur", dit-il. Selon lui, le plan de relance "est fait pour aider, pas pour couler les entreprises" et va proposer aux patrons des "aides pour pouvoir entamer poursuivre la transformation écologique". Mais ces nouvelles contraintes peuvent générer des coûts importants. "Oui, mais le plan de relance arrive et est là pour aider", répond Antoine Frérot.
Veolia va recruter 3.000 jeunes via l'apprentissage
Le PDG de Veolia se félicite aussi des aides annoncées concernant l'embauche des jeunes en favorisant l'apprentissage. Pour tout recrutement d'un jeune de moins de 26 ans par cette filière, une entreprise peut se voir accorder une aide de 5.000 à 8.000 euros. "La crise peut créer des réticences à l'embauche, mais Veolia va répondre à cet appel et nous allons recruter par apprentissage 3.000 jeunes" annonce Antoine Frérot, contre 2.000 en temps normal.