De premières sanctions déjà lourdes de conséquences. En réponse à l'offensive russe en Ukraine, les Occidentaux se sont organisés pour toucher en plein cœur l'économie russe grâce à un paquet de sanctions. La menace du gel des réserves de la banque centrale de Russie ainsi que la déconnexion de certaines banques russes de la messagerie Swift, ont semé un vent de panique à Moscou.
L'un des premiers impacts de ces sanctions est symbolique : la Bourse de Moscou est fermée jusqu'à nouvel ordre. Les cours se sont effondrés lundi sous la menace des sanctions européennes. Le rouble s'est alors effondré à des niveaux historiques face au dollar et à l'euro. Tout ce que les Russes importent coûte désormais plus cher, et le coût de la vie augmente, provoquant l'inquiétude des épargnants.
La banque russe Sberbank au bord de la faillite
Ceux-ci ont commencé à aller retirer leur épargne à la banque. Même phénomène dans les filiales européennes de la banque russe Sberbank. Résultat : elle est aujourd'hui au bord de la faillite. Trop de fonds sont sortis d'un coup et la banque a trop de difficultés à se refinancer.
Le Premier ministre britannique Boris Johnson a fait part de la détermination des Occidentaux à imposer des sanctions aussi longtemps que nécessaire. Elles pourraient même se renforcer.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a demandé à la communauté internationale d'interdire l'accès des ports aux navires russes, ce qu'a fait Londres ce mardi matin. Selon nos informations, l'éventualité est également étudiée en France, mais elle n'a pas encore été décidée. Bruno Le Maire, ministre de l'Économie français, a par ailleurs réaffirmé sur "France Info" sa volonté de "provoquer l'effondrement de l'économie russe", toujours en réponse à l'invasion de la Russie en Ukraine.