Grèce : l'Eurogroupe donne son feu vert pour un nouveau plan d'aide

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F.C avec agences , modifié à
L'Eurogroupe a donné jeudi son accord de principe à l'ouverture de négociations sur un troisième plan d'aide à la Grèce.

Un accord de principe mais... Les ministres des Finances de la zone euro ont donné leur feu vert jeudi pour l'ouverture de négociations sur un troisième plan d'aide à la Grèce, après le vote par le Parlement grec de la première série des réformes réclamées par les créanciers. "Nous avons décidé aujourd'hui d'accorder en principe à la Grèce un soutien financier d'une durée de trois ans", ont déclaré les ministres dans un communiqué à l'issue d'une réunion téléphonique, saluant l'adoption par le Parlement grec des réformes prévues dans l'accord conclu lundi à Bruxelles.

Le Bundestag vote vendredi. Formellement, les négociations sur ce troisième programme d'aide, d'un montant évalué entre 82 et 86 milliards d'euros sur trois ans, ne pourront s'ouvrir qu'une fois donné le feu vert du Bundestag allemand, qui doit donner son aval vendredi.

Nouveau vote en Grèce le 22 juillet. Après le vote mercredi soir d'un premier paquet de réformes, portant notamment sur la TVA, les retraites ainsi qu'un mécanisme pour assurer l'indépendance de l'office des statistiques, le Parlement grec devra voter le 22 juillet sur un deuxième train de mesures. "L'Eurogroupe appelle les autorités grecques à adopter rapidement, d'ici au 22 juillet, le second train de mesures et à mettre en oeuvre la législation correspondant aux premières réformes", peut-on lire dans le communiqué des ministres des Finances.

 

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Trouver de l’argent et vite. Les négociations sur ce nouveau plan de sauvetage devraient prendre au moins quatre semaines, selon plusieurs responsables européens. En attendant le déblocage des fonds, les Européens vont devoir trouver une solution pour assurer le financement d'urgence de la Grèce, dont les caisses sont vides et les besoins estimés à 12 milliards d'euros d'ici à la mi-août. Le 20 juillet, le pays doit rembourser 4,2 milliards d'euros à la Banque centrale européenne (BCE). Pour assurer, au moins en partie, ce "pont" financier, la Commission européenne a proposé un prêt de sept milliards d'euros à Athènes, d'une maturité de trois mois, qui seraient puisés dans un fonds communautaire relevant de la responsabilité des 28 pays de l'Union européenne.