GMD confirme vouloir faire une offre de reprise partielle de GM&S

Bercy ministère de l'économie
L'annonce de la future offre de GMD a été faite après une réunion à Bercy. © LOIC VENANCE / AFP
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avec AFP , modifié à
Le ministère de l'Économie a annoncé que l'entreprise GMD voulait bel et bien faire une offre de reprise. Seuls 120 des 277 emplois du site seraient conservés. 

L'entreprise GMD a confirmé son souhait de déposer une offre de reprise partielle de l'équipementier automobile GM&S, menacé de liquidation. L'annonce a été faite par le ministère de l'Économie mercredi, à l'issue d'une réunion à Bercy. 

120 emplois sauvés sur 277. GMD, un emboutisseur stéphanois, propose de reprendre le site de l'équipementier à La Souterraine (Creuse), et de garder 120 de ses 277 salariés "sous réserve du financement d'un plan d'investissements de 10 millions d'euros et d'un accompagnement des pouvoirs publics." Il est le seul repreneur potentiel et le tribunal de Poitiers doit examiner son offre vendredi au plus tard.

"Le groupe Renault a confirmé qu'il apporterait dans le cadre de cette offre de reprise un soutien financier aux investissements de GMD d'un montant maximal de 5 millions d'euros", a précisé le ministère dans son communiqué. Le constructeur automobile maintient par ailleurs "ses engagements de commandes à hauteur de 10 millions d'euros annuels". Quant au groupe PSA, "il s'est également engagé à apporter des commandes à GM&S à hauteur de 12 millions d'euros". Le constructeur "doit encore préciser la nature des investissements qu'il entend consentir", poursuit le communiqué.

"Lever les conditions suspensives" émises par GMD. Ces engagements doivent "permettre de lever les conditions suspensives posées par le repreneur et déboucher ainsi sur la présentation d'une offre de reprise ferme", selon Bercy.

Mercredi, une première rencontre avait eu lieu dans l'après-midi à Bercy entre le président de GMD, des représentants de PSA et Renault et le secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Économie Benjamin Griveaux. 

Les salariés craignent une absence d'indemnités de licenciement. Le secrétaire d'État avait ensuite rencontré les délégués syndicaux de GM&S avant de retrouver les représentants des constructeurs automobile, puis à nouveau les salariés. Ceux-ci accusent l'unique repreneur de refuser toute indemnité de licenciement à un montant supérieur à celui fixé par la loi et la situation était tendue sur le site de la Souterraine.