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Droits de douane américains : le gouvernement français tente de rassurer les secteurs concernés

Europe 1 avec Barthélémy Philippe . 1 min

Le gouvernement a tenté de rassurer mercredi les acteurs de l'économie française invités au ministère des Finances, en insistant sur le fait que l'accord n'est pas finalisé entre l'Union européenne et les Etats-Unis et qu'il y a une marge de manœuvre possible.

Une rencontre très attendue ce mercredi à Bercy, celle entre les acteurs économiques et plusieurs membres du gouvernement. Au menu des discussions, l'accord commercial signé entre l'Union européenne et les Etats-Unis dimanche qui prévoit 15% de taxes sur les produits européens exportés outre-Atlantique. De quoi susciter une forte inquiétude dans les milieux économiques que le gouvernement s'est appliqué à rassurer. 

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Les négociations vont se prolonger

Une séance de câlinothérapie utile tant l'inquiétude est forte dans certaines filières comme l'agriculture. Le ministre de l'Economie, Eric Lombard, s'était forcé de montrer que l'accord n'a rien d'une capitulation, d'abord parce que la menace de surtaxes à 30% est écartée, mais aussi parce que les tarifs de 15% ne font que prolonger les niveaux de droits de douane existants. "Ces 15% sont déjà en place depuis le mois d'avril puisque les 10% annoncés en avril s'ajoutaient au taux existant", a-t-il rappelé. 

Autre attente des entreprises, connaître la liste des exemptions. A ce stade, la seule certitude concerne l'aéronautique. Les échanges pour que d'autres secteurs soient concernés vont donc se poursuivre, comme l'expliquait le ministre du Commerce extérieur, Laurent Saint-Martin. "Ce que nous poussons de façon très claire, c'est une exemption pour le secteur également des vins et des spiritueux", a-t-il précisé. 

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Les négociations vont donc durer au moins quelques semaines de plus et des représailles commerciales restent envisagées par l'Europe si ces dernières tournent mal. Laurent Saint-Martin a même ajouté qu'à l'avenir, l'Europe pourrait pousser en faveur d'un rééquilibrage des échanges de services, là où, contrairement aux biens, la balance penche largement en faveur des Etats-Unis.