Le tribunal de commerce de Lyon se prononce sur le repreneur de Scopelec, entreprise spécialisée dans l’installation et la maintenance de la fibre optique. 1:16
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Baptiste Morin , modifié à
Le tribunal de commerce de Lyon se prononce ce mercredi sur le repreneur de Scopelec, entreprise spécialisée dans l’installation et la maintenance de la fibre optique. Un jugement particulièrement attendu par les salariés de la plus grande coopérative de France. Tous craignent une casse sociale.

C’est l’avenir de la plus grande coopérative de France qui se joue ce mercredi. Le tribunal de commerce de Lyon se prononce sur le repreneur de Scopelec, entreprise spécialisée dans l’installation et la maintenance de la fibre optique. Les 2.300 salariés de Scopelec craignent de la casse.

Le groupe Circet qui tient la corde pour reprendre Scopelec prévoit de ne conserver que 1.100 des 2.300 salariés. Pourtant, un projet de nouvelle coopérative a aussi été présenté au tribunal de commerce de Lyon au début du mois. Il est porté par une majorité de salariés de Scopelec, prévoit de diversifier l’activité dans l’installation de bornes de recharge électriques et il promet de préserver 500 emplois de plus. Mais ce projet ne présenterait pas les garanties nécessaires.

Une lettre adressée à Emmanuel Macron

Force ouvrière dénonce une trahison d’Orange, principal donneur d’ordre de Scopelec. Le syndicat accuse l’opérateur de ne pas avoir apporter son soutien au projet. Orange dit ne prendre parti pour aucune des offres.

Ces derniers jours, les salariés de Scopelec ont écrit au chef de l’Etat, premier actionnaire d’Orange, pour qu’il incite l'opérateur à revoir sa position. A notre connaissance, cette lettre est restée sans réponse.