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«Faisons de Shein un cas d'école» : le président de la CCI France demande des sanctions contre la plateforme

Europe 1.fr - Mis à jour le . 1 min
Elisabeth Assayag.

La France bouge

Elisabeth Assayag

Invité de l'émission "La France bouge" jeudi soir, depuis le salon "Made in France" à Paris, le président de la CCI France, Alain Di Crescenzo, évoque le cas Shein et demande à ce que les lois soient respectées pour réprimander la plateforme chinoise. "Faisons-en un cas d'école", lance-t-il sur Europe 1.

Shein est dans le viseur des autorités françaises. La plateforme chinoise est au cœur de plusieurs controverses, comme la vente de poupées à caractère pédopornographique ou d'armes de catégorie A (machettes, poings américains). Le gouvernement veut suspendre la plateforme en ligne si elle ne se conforme pas à ses lois, et demande à l'Union européenne d'"aller plus loin" pour "sévir" contre les infractions aux règles du géant du commerce en ligne.

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"On ne peut pas avoir deux poids, deux mesures"

Ce qu'approuve le président de la CCI France, Alain Di Crescenzo. Invité jeudi soir dans l'émission La France bouge, en direct depuis le salon "Made in France" à Paris, le patron estime qu'il faut effectivement sanctionner l'entreprise chinoise. "Faisons-en un cas d'école : Shein enfreint la loi, on est là pour réprimander. On ne peut pas avoir deux poids, deux mesures : ça ne peut pas être dur pour nos entreprises et facile pour les autres", explique-t-il, tirant "la sonnette d'alarme" et demandant à "ce que les lois soient respectées."

Le président de la CCI France souligne que la présence de la plateforme Shein en France est "une super opportunité" pour le pays car elle permet de "mettre le doigt sur les choses qu'il faut interdire". "C'est une entreprise qui enfreint les règles de sécurité, qui vend des armes interdites, qui enfreint les règles morales, le code du commerce, qui fait des ventes à perte (...) et qui, semble-t-il, dans les textiles par exemple, utilise des produits qui peuvent être nocifs pour la santé", dénonce-t-il sur Europe 1.