En France, le train a regagné du terrain en 2017, une première en six ans

Après six ans de baisse, la fréquentation des trains a augmenté de 7% en France, en 2017.
Après six ans de baisse, la fréquentation des trains a augmenté de 7% en France, en 2017. © Ludovic MARIN / AFP
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avec AFP , modifié à
En 2017, tous les services ferroviaires ont vu leur fréquentation progresser, avec une hausse particulièrement marquée pour les TGV (+9,7%). 

Le train a regagné du terrain en France en 2017 par rapport aux autres modes de transport pour représenter 10% du trafic intérieur de voyageurs, interrompant une baisse observée depuis 2011, selon des données publiées mardi par le régulateur du secteur, l'Arafer.

"Dans un contexte économique en amélioration et plus porteur pour le développement de la mobilité en général, le net rebond de la fréquentation de passagers dans le mode ferroviaire (…) est une bonne nouvelle", a commenté Bernard Roman, président de l'Autorité de régulation des activités ferroviaires et routières, lors d'une conférence de presse.

Une augmentation de la fréquentation de 7%. En 2017, "tous les services ferroviaires ont vu leur fréquentation progresser, avec les TGV domestiques en tête (+9,7%), puis les services internationaux (+6,8%), les TER (+5%), les Intercités (+3,3%) et enfin les Transiliens (+1,7%)", a détaillé Bernard Roman. De façon globale, la fréquentation ferroviaire a rebondi de 7% l'an dernier, alors que le transport de voyageurs, tous modes confondus augmentait de seulement 1% (+4% pour l'aérien, +0,4% pour la voiture), a-t-il résumé.

De moins bons chiffres en prévision pour 2018. Selon Bernard Roman, le rebond du ferroviaire s'explique par plusieurs raisons: la mise en service en juillet 2017 des nouvelles lignes à grande vitesse (LGV) Tours-Bordeaux et Le Mans-Rennes, le développement de l'offre de grande vitesse à bas coûts Ouigo, le lancement des abonnements "TGV Max" pour les jeunes... 

Mais il a souligné que les bons chiffres de 2017 étaient aussi liés à une baisse "des perturbations liées aux mouvements sociaux" l'an dernier. "Les résultats seront différents pour 2018", a-t-il prévenu, l'année ayant été marquée par la longue grève contre la réforme de la SNCF.