Duralex, un an après : où en est la verrerie après sa reprise en coopérative par les salariés ?
Il y a un an, Duralex était sur le point de fermer, faute de candidat au rachat. 226 emplois étaient menacés, mais les salariés se sont mobilisés et le tribunal a validé le projet de coopérative, une société dont les employés sont les associés majoritaires. La célèbre verrerie de La Chapelle-Saint-Mesmin dans le Loiret reste donc ouverte. 12 mois plus tard, où en est l'entreprise ?
Duralex n'est pas passé loin de mettre la clé sous la porte, faute de candidat au rachat. C'était il y a un an. Depuis, les salariés se sont mobilisés et le tribunal a validé le projet de coopérative. Aujourd'hui, l'entreprise tourne à plein régime et l'objectif devrait être atteint.
"Le projet de relance par le commerce est là"
Le chiffre d'affaires va dépasser les 32 millions d'euros, selon l'entreprise. Le fruit d'une organisation minutieusement travaillée. "Le projet de relance par le commerce est là. Le marketing commençait son travail de repositionnement de la marque et de travail sur une offre plus adaptée aux attentes des clients et des canaux de distribution", explique Vincent Vallin, le délégué de la stratégie du développement chez Duralex.
Même si les résultats sont bons, l'entreprise a besoin de trouver plusieurs millions d'euros pour répondre aux réglementations énergétiques et moderniser les machines de fabrication. Mais les employés peuvent compter sur la clientèle française.
Lors de la reprise de l'entreprise, le site internet était saturé de commandes, un effet "patriote" pour Vincent Vallin. "Il y a une prise de conscience en se disant 'on fait de la vaisselle sympa en France' et on peut se la procurer plus que d'acheter des produits sans forcément connaître leurs provenances", souligne-t-il. L'entreprise ne compte pas s'arrêter là, et souhaite se développer sur le marché asiatique.
