Bruno Le Maire 1:48
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Manon Bernard , modifié à
Pendant les confinements successifs, les entreprises à l'arrêt ont été aidées par l'Etat. Mercredi, le gouvernement desserre à nouveau la vis : les cafés et restaurants pourront être entièrement ouverts. Entre relance et aides, le ministre de l'Economie fait un point dimanche dans le Grand Rendez-vous Europe 1-Les Echos-CNews. 

La nouvelle étape du déconfinement aura lieu mercredi en France. Elle marque le top départ d'une reprise économique avec notamment la réouverture des salles des cafés et des restaurants mais aussi le recul du couvre-feu à 23h. Et après ce dernier confinement, "il n'y a pas eu de casse sociale" dans les entreprises selon le ministre de l'Economie, Bruno Le Maire. Il était l'invité du Grand Rendez-vous Europe 1-Les Echos-CNews dimanche. 

"L’immense majorité des cas ont eu une juste compensation"

Le ministre de l’Economie indique tout de même "qu’il y a pu avoir des surcompensations" en ce qui concerne les aides distribuées aux entreprises. Pour Bruno Le Maire, lors d'une prise de décision en pleine crise sanitaire du coronavirus "soit vous essayez de compenser à l’euro près de manière précise et détaillée avec le risque que les aides arrivent des mois après ou n’arrivent pas du tout. Et que ça fasse des pertes parmi les restaurateurs les hôtels, les bars, les activités de tourisme et de divertissements. Soit vous protégez massivement". Puis il affirme : "pour l’immense majorité des cas, il y a eu une juste compensation". 

"Je ne crois pas à une vague de faillites"

"Le maître mot de notre gestion de crise c'est l'anticipation", a ajouté le ministre de l'Economie qui ne "croit pas à une vague de faillite. En 2020, il y a eu 35.000 faillites contre 50.000 l'année d'avant. Mais pour "anticiper l'effet rattrapage" à la réouverture, avec la baisse progressive des aides, Bruno Le Maire assure avoir pris les devants : "on va accompagner les petites entreprises de moins de 20 salariés, leur apporter les financements nécessaires".

Pour les plus grandes entreprises, "dans les secteurs en difficultés comme l’aéronautique", 3 milliards d’euros sont disponibles "pour leur apporter des quasi fonds propres et les aider à redémarrer", poursuit le ministre de l'Economie.