Brune Le Maire Grand Rendez-vous 4:43
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Yanis Darras , modifié à
Invité du "Grand Rendez-Vous" Europe 1/CNews/Les Échos, le ministre de l'Économie et des Finances est revenu sur les difficultés de certains secteurs malgré le retour de la croissance. "Nous n'abandonnerons personne", a assuré le ministre, qui ne craint pas d'impact du variant Omicron sur la croissance française. 

L'Europe, déjà confrontée à une cinquième vague de Covid-19, voit désormais arriver un nouveau variant sur son sol : Omicron. Près de 16 cas ont été détectés en France, a indiqué le dernier bilan du ministère de la Santé, hier. Alors que les infectiologues craignent qu'Omicron devienne majoritaire dans les prochains mois, Bruno le Maire reste optimiste quant à l'impact de ce dernier sur la croissance : "A l'heure actuelle, le variant Omicron n'aura pas d'impact sur la croissance française", assure-t-il sur le plateau du Grand Rendez-vous Europe 1/CNews/Les Échos.

"Les choses sont bien orientées et nous aurons l'une des plus fortes croissances en Europe en 2021", explique le ministre de l'Économie, des Finances et de la Relance. Et d'ajouter : "Ce qui mérite toute notre plus grande attention, ce sont les pénuries de main d'œuvre dans certains secteurs, la pénurie de matière première comme le bois ou l'aluminium et la pénurie des semi-conducteurs qui pèsent terriblement sur l'économie française."

"Nous ne laisserons tomber personne"

Si l'OCDE estime la croissance de la France à 6,8% cette année, certains secteurs restent en difficulté. Confrontés à la cinquième vague et au manque de personnel, certains restaurateurs et hôteliers restent dépendants des aides de l'État. "Quoiqu'il arrive plutôt que quoiqu'il en coûte, nous ne laisserons tomber personne", a assuré Bruno Le Maire. Accusé de "cramer la caisse" par certains candidats à l'élection présidentielle, Valérie Pécresse en tête, le ministre de l'Économie, des Finances et de la Relance s'indigne : "Nous n'avons pas cramé la caisse. Nous avons protégé des hôteliers, des restaurateurs, des directeurs d'établissements sportifs."

"Nous n'avons abandonné aucun restaurateur, aucun hôtelier jusqu'à présent. Nous regarderons au cas par cas pour voir ce que nous pouvons faire. (...) Ce sera quasiment du sur-mesure, car certains secteurs repartent fort et d'autres sont plus en difficulté", a-t-il indiqué au Micro du Grand rendez-vous Europe 1/CNews/Les Échos.