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Emmanuel Duteil, édité par Mathilde Durand , modifié à
Près de 463.000 postes pourraient être détruits dans le secteur de l'industrie d'ici à 2022, révèle une étude réalisée par le cabinet d'audit PWC. Le recul de la production est inédit depuis la Seconde guerre mondiale. En Europe, c'est l'industrie française qui est la plus touchée. 

Après la crise sanitaire du Covid-19, ce sont les conséquences économiques qui viennent frapper la France. Jeudi sur Europe 1, Hubert Mongon, président de l'Union des industries et métiers de la métallurgie (UIMM) prévoyait une baisse d'activité de l'ordre de 30 à 35%. Conséquence directe : près de 463.000 postes pourraient être détruits dans l'industrie d'ici à 2022. Le seul mois de mars aura plus de conséquences que le choc pétrolier de 1974 ou la crise financière de 2008.

Un recul de la production inédit

Une étude réalisée par PWC, un cabinet d'audit pour le monde de l'industrie, révèle des chiffres inquiétants et inédits depuis la Seconde guerre mondiale, pour le premier semestre. L'ensemble du secteur industriel a été touché. La production dans le secteur du transport a reculé de près de 70% pendant le confinement, tout comme les équipements électroniques : -60%.

L'industrie française est la plus impactée d'Europe et la situation pourrait s'éterniser. Ainsi, c'est dans ce secteur que le plus d'emplois devraient être détruits par la crise. Plusieurs plans d'aides sectoriels comme celui pour l'aéronautique ont été lancés par le gouvernement. Des mesures de chômage partiel sont aussi créés. L'objectif : sauver ce secteur et tenter de limiter au maximum les licenciements.