Le nombre de chômeurs (catégorie A) a enregistré une baisse significative de 1,3% au deuxième trimestre en France (hors Mayotte), soit 50.600 inscrits en moins, à 3,750 millions, selon les chiffres du ministère du Travail publiés mardi. Cette catégorie comprend seulement les demandeurs d’emploi qui n’ont pas du tout travaillé au cours de ce dernier trimestre.
Cette tendance à la baisse est particulièrement marquée chez les plus jeunes (-2,1% chez les moins de 25 ans), par rapport aux seniors (-0,3%). Si on ne regarde que le mois de juin, pour la première fois depuis le début de la crise sanitaire du Covid-19, les demandeurs d’emplois jeunes sont plus proches du niveau de chômage d’avant crise que les autres catégories de la population.
Passage sous le seuil des six millions de chômeurs
Malgré tout, la Direction des statistiques (Dares) dénombre environ 200.800 chômeurs en plus depuis le début de la crise sanitaire. Si on prend, cette fois-ci, tous les demandeurs d’emplois et donc notamment ceux qui ont eu une activité très réduite ces derniers mois (les catégories B et C), la baisse sur le trimestre écoulé est de 0,5%.
Avec 5,984 millions de chômeurs, la France passe sous le seuil des 6 millions de chômeurs. Ce chiffre est généralement le plus représentatif de la tendance. Ce qui est sûr, c’est que la vague de faillites et l’explosion du nombre de demandeurs d’emplois redoutées au début de la crise ne se sont pas produites grâce au gigantesque plan d’aides. Reste à savoir ce que donnera la reprise avec les nouvelles mesures mises en place en raison de l’envolée du variant Delta.