«Ce budget a la vertu du courage» : malgré l'opposition parlementaire, l'Elysée soutient le plan de François Bayrou

Après les déclarations de François Bayrou sur le budget 2026, la gauche comme le Rassemblement national s'opposent fermement au Premier ministre concernant la réduction du déficit budgétaire. Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon menacent de censurer le gouvernement, accompagné du Parti Socialiste. Mais pour le président de la République, ce budget doit être mené à bien.

"Ne pas casser le moteur de la croissance"

Devant ses ministres, Emmanuel Macron a remercié François Bayrou et encouragé le gouvernement à porter ce projet de budget jusqu'au bout.

"Le président de la République a réagi en indiquant que ce budget avait la vertu du courage, de l'audace, de la lucidité", a expliqué la porte-parole du gouvernement, Sophie Primas. Selon elle, les propositions de François Bayrou permettent "de regarder les objectifs d'investissement auxquels la France doit faire face avec beaucoup de lucidité et d'honnêteté."

La conviction du Président, c'est qu'il "ne faut pas casser le moteur de la croissance", souligne-t-on à l'Élysée. Premier signe encourageant pour l'exécutif : le Fonds Monétaire International a plutôt bien accueilli ce plan et la patronne du FMI, Christine Lagarde, a été reçue par Emmanuel Macron ce mercredi 16 juillet en matinée, juste après le Conseil des ministres.

Première mesure à défendre, la suppression de deux jours fériés : la ministre des Comptes Publics, Amélie de Montchalin, a indiqué qu'un "cycle de consultation avec les partenaires sociaux va s'ouvrir dans les prochaines heures", pour définir quels seront les jours concernés. En effet, le gouvernement n'est pas figé sur le lundi de Pâques et le 8 mai mais veut tenir l'objectif consistant à travailler plus.