Carambar, Kréma, Malabar, La Pie qui Chante... Toutes ces marques font partie des souvenirs d'enfance de nombreux Français. Mais malgré leur fort potentiel affectif, leurs ventes ont été divisées par trois en l'espace de dix ans. Jugées trop franco-françaises par un groupe américain qui les a rachetées puis laissées à l'abandon, "elles ont été oubliées", explique Thierry Gaillard, PDG de Carambar & Co, au micro d'Elisabeth Assayag sur Europe 1.
"Fabriquer des bonbons bons et bons". Il a donc eu l'idée, "avec quelques salariés et quelques investisseurs, de reprendre ces marques et de les remettre au goût du jour" en les regroupant sous la bannière Carambar & Co. Le tout avec une ligne directrice : "Relocaliser l'ensemble de (la) production en France." Pour relancer ces friandises, Thierry Gaillard s'est fixé pour "ambition de fabriquer des bonbons bons et bons". C'est-à-dire "bons gustativement", sans pour autant "ignorer les phénomènes d'obésité et de santé publique".
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Des Kréma bio "dès l'année prochaine" La première étape a été de retirer le dioxyde de titane, "un ingrédient assez critiqué", de tous les produits du groupe et "Malabar en particulier". La suite, ce sont "des bonbons Kréma bio et sans gélatine animale", qui verront le jour "dès l'année prochaine".
Thierry Gaillard promet par ailleurs que toutes ces évolutions n'auront aucun effet sur le goût des friandises, car il "est obligatoire" de conserver la saveur qui a fait leur succès à l'époque. "Inventer les bonbons de demain, plus naturels mais toujours aussi bons", voilà la tâche à laquelle il s'attelle.
Et les blagues Carambar dans tout ça ? Les fameuses blagues Carambar se renouvellent également, grâce aux consommateurs qui envoient les leurs. Le groupe fait aussi appel à des humoristes : "On a des auteurs de blagues", précise Thierry Gaillard. "Au moment de la Coupe du monde, on a fait des blagues de football en série limitée", se plaît à rappeler le dirigeant, qui en a retenu une tout particulièrement : "Dans quels matches de foot craint-on les prises de bec ? Les matches de poules !"