Aucune pénurie n'est à craindre du côté de la grande distribution pour ce nouveau confinement. 4:02
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Océane Herrero
Les enseignes de grande distribution font face à un afflux de clientèle similaire à celui qui avait été observé avant le premier confinement. Elles assurent disposer de stocks suffisants pour faire face aux mesures sanitaires, même pour les produits prisés par les consommateurs : le papier toilette, le beurre et les pâtes, notamment. 

Les supermarchés sont prêts pour affronter le reconfinement causé par le coronavirus. Ayant fait face à une ruée de clients lors du premier confinement en mars, les institutions de la grande distribution tiennent désormais à rassurer : il y aura assez de stock pour traverser cette nouvelle période de restrictions sanitaires. Jacques Creyssel, directeur général de la Fédération du Commerce et de la Distribution, a fait le point, dans "La France Bouge" sur Europe 1, sur l'organisation des enseignes de grande distribution pour les semaines à venir. 

"On a constaté hier des hausses très fortes de fréquentation", explique-t-il, au lendemain de l'annonce de reconfinement par Emmanuel Macron. Des produits ont été particulièrement prisés par les consommateurs : le papier toilette, comme au moment du premier confinement, mais aussi le beurre avec une hausse des ventes de 100%. Les ventes d'œufs ont également augmenté de 30%. Mais pas de quoi craindre une pénurie.

"Il n'y a pas de difficulté"

"Le maître mot, c'est l'anticipation. On a anticipé tout ça", insiste Jacques Creyssel. "Nous avons fait le point avec le ministre de l'Economie Bruno Le Maire et les enseignes : il n'y a pas de difficulté ni du côté des transformateurs, des industriels ni de la grande distribution." La semaine dernière, le directeur de la marque de pâtes alimentaires Panzani avait ainsi indiqué sur Europe 1 que les commandes de la part de la grande distribution avaient augmenté de 30%.

"Nous avons appris comme tout le monde de ce qui s'est passé en mars, nous avons donc anticipé les commandes sur les produits que les Français voulaient acheter dès le départ, pour des raisons psychologiques probablement", ajoute Jacques Creyssel. "On savait que le gouvernement allait prendre des mesures, même si on n'en connaissait pas l'ampleur."