Ascoval : Le Maire espère "boucler" le plan de financement ce lundi

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avec AFP , modifié à
Bruno Le Maire a déclaré qu'il espérait "boucler" le plan de financement pour la reprise de l'aciérie Ascoval par Altifort lundi.

Le ministre des Finances, Bruno Le Maire, espère "boucler" le plan de financement pour la reprise d'Ascoval, aciérie du Nord placée en redressement judiciaire, au cours d'une réunion ce lundi à Bercy avec le repreneur franco-belge Altifort et les élus locaux.

Vers une présentation du plan du tribunal de commerce. "Je pense que nous allons pouvoir boucler ce plan de financement aujourd'hui avec les repreneurs et l'ensemble des élus locaux (...) qui vont participer à la réunion que j'anime aujourd'hui au ministère des Finances", a assuré Bruno Le Maire sur RTL. "Si nous bouclons aujourd'hui le plan de financement, nous le présenterons au tribunal de commerce de Strasbourg et la reprise d'Ascoval par Altifort pourra avoir lieu", a-t-il assuré, rappelant que l'État est prêt à investir dans l'opération autant que le repreneur.

"L'État mettra, comme il s'y est engagé, le montant que le repreneur Altifort est prêt à mettre. Si Altifort met 25 millions d'euros d'investissements, l'État mettra en place 25 millions d'euros d'investissements", a-t-il souligné.

Une décision attendue pour mercredi. Devenue Ascoval en 2017, l'aciérie de Saint-Saulve attend un repreneur depuis la liquidation judiciaire en février 2018 du groupe Asco Industries, à qui Vallourec avait cédé 60% de l'usine, tout en conservant 40% des engagements de commandes. Les 281 salariés de l'entreprise attendent désormais une décision judiciaire sur le projet de reprise déposé par Altifort. Cette décision devrait être rendue mercredi 12 décembre, avait annoncé début novembre la chambre commerciale du tribunal de grande instance de Strasbourg.

Une première proposition d'offre rejetée. L'offre de départ d'Altifort impliquait que Vallourec maintienne pendant un an et demi son niveau actuel de commandes, mais le sidérurgiste a refusé, obligeant le gouvernement et le groupe franco-belge à travailler sur une proposition alternative avec des sources de financement et des clients supplémentaires.