Le coronavirus aura eu des conséquences chez Facebook. Mark Zuckerberg a annoncé jeudi soir que d’ici cinq à dix ans, la moitié des salariés de son groupe seraient en télétravail. Dès l’année prochaine, les employés concernés par ces mesures devront dire d’où ils entendent travailler : de chez eux ou d’ailleurs, et surtout dans quel Etat, car aux Etats-Unis cela peut avoir un impact sur les taxes payées par l’entreprise.
>> EN DIRECT - Coronavirus : suivez l'évolution de la situation
Actuellement, et pour cause de crise sanitaire, 95% des salariés de Facebook travaillent déjà distance. Cette situation devrait perdurer jusqu’à la fin de l’année. Selon une étude interne, révélée par Zuckerberg lui-même, la moitié de ces salariés disent être aussi productifs depuis chez eux qu’à leur poste de travail habituel. La même proportion se dit intéressés par une proposition de télétravail.
L'ESSENTIEL CORONAVIRUS
> Déconfinement : à quoi pourrait ressembler la nouvelle carte présentée le 2 juin ?
> Coronavirus : les 5 erreurs à ne pas commettre avec votre masque
> Coronavirus : l’Académie française a tranché, il faudra désormais dire "la" Covid-19
> Corrections statistiques, moyennes arrondies... les mesures exceptionnelles du bac 2020
> Anticorps, réinfection, mutation : trois questions sur l'immunité face au coronavirus
> Pourquoi les infirmières françaises sont-elles parmi les plus mal payées d'Europe ?
Facebook n’est pas la première entreprise à lancer ce mouvement dans la Silicon Valley. Twitter a déjà annoncé qu’il allait encourager l’immense majorité de ses 4.900 salariés à travailler depuis chez eux de manière permanente.