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Baverez : revoir "le niveau des pensions"

Gabriel Vedrenne - Mis à jour le . 1 min
Baverez : revoir "le niveau des pensions"
© EUROPE1

Pour l’économiste, le report de l’âge de départ à la retraite ne suffira pas à sauver le système.

"A quel Français fera-t-on croire qu’on fait de l’austérité ou de la rigueur en Allemagne, au Royaume-Uni, en Espagne, en Italie, en Grèce et en France on va continuer comme avant ? Evidemment personne ne peut y croire". Comme à son habitude, l’économiste Nicolas n’a pas mâché ses mots mardi sur Europe 1 pour décrire la situation économique de la France.

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Le report de l’âge légal de départ à la retraite au-delà de 60 ans est "la principale manière d’essayer de gagner de l’argent à court terme", mais cela ne suffira pas à ses yeux.

Rediscuter du "niveau des pensions"

"La France est le seul pays où un retraité a un niveau de vie qui est de 4% supérieur à celui d’un actif, je ne pense pas que ce soit tenable à terme", a expliqué Nicolas Baverez, avant d’en tirer la conclusion suivante : "Il y aura des réflexions à avoir sur (…) le niveau des pensions", "tout le monde va devoir faire des efforts et travailler plus".

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Or les pensions sont l’un des rares paramètres que le gouvernement a décidé de ne pas toucher au cours de la réforme des retraites. "Ma théorie, c’est que les Français sont bien en avance sur leurs dirigeants", a pourtant réagi l’économiste.

Baisse de l’euro : "une excellente nouvelle"

"Vieillissement, surendettement, sous-compétitivité, surévaluation de la monnaie : si nous n’arrivons pas à faire bouger certains de ces critères, nous allons avoir de grosses difficultés. D’où l’importance par exemple aujourd’hui de la baisse de l’euro, qui est une excellente nouvelle", a détaillé Nicolas Baverez.

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"La baisse de l’euro, c’est le moteur de l’exportation qui peut nous aider dans cette période extrêmement difficile", a-t-il analysé avant de revenir sur l’endettement des pays européens, qui l'inquiète autant que les marchés : "Aujourd’hui c’est le niveau de la dette qui risque de tuer la croissance".

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