L'histoire est si romantique qu'elle pourrait être un scénario de film. Elle est pourtant bien réelle. Interrogée dans l'émission Ça fait du bien sur sa plus belle histoire d'amour, l'actrice Zabou Breitman, venue présenter avec sa consœur Aure Atika la série Un homme d'honneur, diffusée en ce moment sur TF1, a confié une idylle qui a débuté l'année de ses 17 ans. Et qui perdure encore aujourd'hui.
"Nos mains se touchent et il me donne un petit papier"
L'histoire d'amour de Zabou Breitman débute sur un quai de gare. "Il arrive, on se regarde, je prends une petite Micheline pour rentrer chez moi, il prend un train qui l'emmène en Autriche", explique-t-elle, semblant paraphraser la chanson de Michel Fugain et du Big Bazar. "Les deux trains se croisent, je sors ma tête de la fenêtre. Nos mains se touchent et il me donne un petit papier avec son adresse."
Rentrée chez elle, Zabou Breitman écrit à son bel inconnu. Mais le ciel semble vouloir jouer contre eux. "Ce jour-là, il pleut et je mets mon nom et mon adresse au dos de l'enveloppe. La pluie a tout effacé", regrette-t-elle. "Mais, je ne sais pas pourquoi, j'avais remis mon adresse à l'intérieur de la lettre." Si bien que le jeune garçon lui répond et qu'une relation épistolaire s'engage.
"On s'appelle toujours 'mon prince' et 'ma princesse'"
Et ce cadeau de la providence n'a pas été sans lendemain. 44 ans plus tard, elle et son amant de la gare continuent encore de s'écrire. "On s'envoie de temps en temps des petits mots, en s'appelant toujours 'mon prince', 'ma princesse'", ajoute Zabou Breitman. Mais la longue relation entre les adolescents n'a pas été qu'épistolaire.
"On a fait des trucs avec notre corps qui étaient trop cools", s'amuse pudiquement l'actrice. "Notre corps était cool, parce qu'on était jeunes. Et puis, c'était cool, tout court. C'était super." Si cette belle histoire ferait sans aucun doute un beau roman, elle n'est cependant pas le futur projet de Zabou Breitman. L'amoureuse de la gare prépare plutôt une série sur les filles des quatre mousquetaires.